«J’ai des droits. J’ai le droit à l’éducation, j’ai le droit de jouer, j’ai le droit de chanter, j’ai le droit de parler, j’ai le droit d’aller au marché, j’ai le droit de m’exprimer.»

Malala Yousufzai

mardi 27 mai 2014

ALERTE TOPA[E]! Tentatives d’enlèvements d’enfants en Savoie

Capture d'écran du portrait robot diffusé dans un sujet de France 3 Alpes après trois tentatives d'enlèvement d'enfants en Savoie.
Nous reproduisons, ci-dessous, le texte publié sur le site de France Télévisions à propos de tentatives d’enlèvements d’enfants par un homme dont le portrait-robot a été dressé et figure ci-dessus.
«Le parquet a lancé un appel à témoins après trois tentatives d'enlèvements d'enfants intervenues en moins d'un mois dans la région d'Albertville (Savoie), mardi 27 mai. Une enquête a été ouverte pour tentative d'enlèvement sur mineur de 15 ans.
Un homme âgé de 35 à 40 ans est recherché. Il a le teint clair, les yeux marron et les cheveux poivre et sel, mesure environ 1m80, selon le portrait-robot réalisé par les enquêteurs. Il roule à bord d'une Peugeot 605 sombre aux vitres teintées. Les témoins sont invités à prendre contact avec la gendarmerie ou le commissariat d'Albertville.
Deux fillettes abordées par un automobiliste
Samedi, à Grésy-sur-Isère, à une quinzaine de kilomètres d'Albertville, deux fillettes de 8 et 11 ans ont été successivement abordées par un automobiliste qui leur a proposé un cadeau pour qu'elles montent dans son véhicule. Prenant peur, les deux fillettes ont rejoint leur domicile respectif et alerté leurs parents.
Trois semaines plus tôt, le 6 mai, un enfant de 3 ans avait été emmené par un homme près d'une aire de jeu à Albertville, avant d'être poursuivi puis rattrapé par son père. Une altercation entre les deux hommes avait suivi cette tentative d'enlèvement.
Toutefois, le procureur de la République invite à ne pas tomber dans la "psychose".Il le dit à France 3 Alpes».

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!


samedi 24 mai 2014

Mobilisation contre la peine de mort applicable aux enfants: signez notre pétition

Alors que la plupart des Etats ont enfin renoncé à condamner à mort des mineurs, certains pays font malheureusement de la résistance.
Une décision scandaleuse et inacceptable pour tous les défenseurs des droits de l’enfant et pour tous ceux qui luttent contre les violences faites aux enfants, qu’elles viennent de particuliers, de groupes ou d’Etats.
Mais comme nous l’avons dit plus haut, les Maldives ne sont pas le seul Etat à avoir, dans son arsenal juridique, la peine de mort pour les enfants.
D’autant que la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, dans son article 37 stipule que «ni la peine capitale ni l’emprisonnement à vie sans possibilité de libération ne doivent être prononcés pour les infractions commises par des personnes âgées de moins de 18 ans».
Selon le rapport d’Amnesty International sur la peine de mort en 2013, publié en mars 2014, «Au moins trois personnes ont été exécutées en Arabie saoudite pour des crimes commis alors qu’elles avaient moins de 18 ans. Des mineurs délinquants ont peut-être aussi été exécutés en Iran et au Yémen. L’exécution de personnes âgées de moins de 18 ans au moment des faits qui leur sont reprochés est une violation du droit international. Souvent, l’âge réel du délinquant est contesté quand il n’existe pas de preuve manifeste, comme un certificat de naissance».

Voici le texte de la pétition:
Alors que les Maldives viennent de rétablir la peine de mort pour des enfants à partir de 7 ans, certains pays n’ont toujours pas supprimé cette sentence pour les mineurs.
Cette peine est inhumaine, inacceptable et indéfendable.
Elle est condamnée partout dans le monde et doit être abolie au plus vite partout où elle encore en vigueur.
D’ailleurs, la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, dans son article 37 stipule que «ni la peine capitale ni l’emprisonnement à vie sans possibilité de libération ne doivent être prononcés pour les infractions commises par des personnes âgées de moins de 18 ans».
Je demande, avec l’association de défense des droits de l’enfant et de lutte contre la violence faite aux enfants, TOPA[E]! Touche Pas Aux Enfants, que les pays qui ont encore dans leur législation la peine de mort pour les mineurs la supprime immédiatement.
Je demande, avec l’association de défense des droits de l’enfant et de lutte contre la violence faite aux enfants, TOPA[E]! Touche Pas Aux Enfants, que la communauté internationale ainsi que toutes les organisations internationales fassent pression pour que ces pays abolissent immédiatement la peine de mort pour les mineurs et prennent des mesures de rétorsion et de boycott, notamment économiques, s’ils n’obtempèrent pas.


Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!


vendredi 23 mai 2014

Le 25 mai c’est aussi et sera toujours la journée des enfants disparus


Cette année le 25 mai sera le jour de la fête des mères et des élections européennes. Mais c’est aussi la journée des enfants disparus.
C’est en mémoire d’Etan Patz, un petit garçon de six ans enlevé et assassiné par un voisin le 25 mai 1979 et qui déclencha la première campagne d’information de masse en la matière avec reproduction de sa photo partout aux Etats-Unis, qu’une journée spéciale des enfants disparus a été mise en place en 2002 par l’association Missing Children Europe (qui regroupe elle-même 30 associations de défense des enfants dans 25 pays européens).

Une journée pour se souvenir mais aussi pour prévenir se mobiliser et informer le grand public de ces disparitions dont certains sont extrêmement inquiétante.
Car ils ne sont pas moins de près 50.000 enfants en France à disparaître chaque année pendant un laps de temps plus ou moins court.
La plupart font des fugues pendant que d’autres sont des enfants du divorce dont un des parents ne parvient plus à les voir (ce que l’on appelle les «enlèvements parentaux»).
En revanche, selon les statistiques de la police et de la gendarmerie dévoilée par Mathilde Cerf, une des responsables du fichier officiel lors du conférence de presse, pour 184 d’entre eux, disparus au cours de ces dernières années, ce sont des disparitions qualifiées d’«inquiétante» en ce qu’elles relèvent le plus sûrement de faits criminels.

Face à cette réalité toujours angoissante de la disparition d’un enfant, un nouveau site internet vient de voir le jour.
Il s’agit du www.25mai.fr.
Il a été lancé par le CFPE (Centre français de protection de l’enfance, membre de Missing Children Europe) qui gère en France déjà le numéro de téléphone européen spécialisé dans la disparition d’enfants, le 116000 joignable 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
Ce site permet, entre autres, au grand public de consulter une carte pour s'informer sur les disparitions d'enfants et met des espaces à sa disposition pour des témoignages.
Quant aux enfants, un jeu leur permet d’apprendre les bons réflexes à avoir face aux risques d'enlèvements et à ne pas suivre des inconnus.
A noter qu’une manifestation «Tous ensemble pour les victimes» est organisée ce jour 23 mai à Paris de 10h à 19h par le CFPE-Enfants disparus et l’APEV (Association des parents d’enfants victimes), place Louis Lépine dans le 1er arrondissement.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!

jeudi 22 mai 2014

Se battre pour que tous les enfants du monde aient une identité


Ce sont ceux, selon l’organisation internationale qui se mobilise en leur faveur, qui «sont privés d’un de leurs droits fondamentaux: celui d’avoir une identité reconnue, tel qu’inscrit dans la Convention des Droits de l’Enfant, dont on fête cette année le vingt-cinquième anniversaire. Ces enfants n’existent tout simplement pas officiellement pour les administrations de leurs pays, n’ayant pas été enregistrés à la naissance du fait de la pauvreté et de l’exclusion, de l’éloignement ou encore de la discrimination.
L’Unicef estime qu’ils sont des centaines millions dans le monde dans ce cas, principalement en Afrique sub-saharienne et en Asie du Sud, mais aussi en Europe.

Dans un rapport publié en décembre 2013, elle chiffrait à 230 millions les enfants de moins de cinq ans qui n’ont jamais été enregistrés à la naissance, soit environ un enfant de moins de cinq ans sur trois dans le monde.
Selon ce document «sans identité, ces enfants sont souvent privés d’accès à l’éducation, de soins de santé et de sécurité sociale et sont plus exposés à l’exploitation et aux abus. Sans nationalité, ils sont aussi des apatrides. En cas de catastrophe naturelle ou de conflit, il est par ailleurs très difficile de réunir les enfants séparés de leur famille en l’absence de documents officiels».

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!

jeudi 8 mai 2014

Trop d’enfants n’ont pas accès à la justice pour défendre leurs droits


Alors que certains estiment encore que nous sommes dans une civilisation de l’enfant-roi, la réalité est bien différente.
Ainsi, beaucoup trop d’enfants dans le monde victimes de violences ou de non-respect de leurs droits ne peuvent même pas se défendre devant la justice et faire valoir ces mêmes droits qui leur sont pourtant reconnus par diverses conventions comme celle sur les droits de l'enfant..
C’est la conclusion de la Commission des droits de l’homme des Nations Unies lors de sa dernière réunion qui a adopté, en ce sens, une résolution suite à un rapport.
Selon elle, «les droits de millions d’enfants de la planète entière sont violés régulièrement mais seulement quelques-uns d’entre eux sont capables de demander justice pour améliorer leur situation d’une façon juste et efficace et en temps voulu».
Pour l’Unicef, si les enfants n’ont pas accès à la justice, «ils ne peuvent pas prendre la place qui leur revient dans la société».
Et l’organisation de défense des enfants de déclarer que parmi les violations du droit des enfants «figurent les violations du droit des enfants aux soins de santé et à une éducation de qualité ainsi que de leur droit à être protégés des sévices, de la violence et de l’exploitation, des actes quelquefois perpétrés par leurs proches».
Elle demande instamment que les gouvernements à travers la planète admettent enfin «le fait que les enfants se heurtent à des obstacles particuliers lorsqu’ils demandent justice parce qu’on a violé leurs droits».
D’autant que «le simple élargissement de mesures conçues pour les adultes n’est pas suffisant. La mise en place de mesures spéciales de protection pour les enfants revêt une importance capitale».
« Les enfants se heurtent encore à d’énormes obstacles. Les normes sociales de la plupart des pays font qu’il leur est culturellement et socialement impossible de déposer des plaintes sans le consentement de leurs parents – cela est même inconcevable pour les enfants eux-mêmes» a ainsi affirmé Marie-Pierre Poirier, directrice régionale de l’Unicef pour l'Europe centrale et orientale et la Communauté d'États indépendants.
(Voir les rapports de l'association Crin sur l'accès à la justice des enfants dans chaque pays / en anglais)

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!


mercredi 7 mai 2014

Mobilisation mondiale contre l’enlèvement de 276 lycéennes au Nigéria


Face au kidnapping par une secte islamique sanguinaire tristement célèbre du Nigéria, Boko Haram, de 276 lycéennes de 15 à 18 ans pour les empêcher d’étudier (boko haram signifiant «l’éducation occidentale est un péché») mais aussi et surtout en faire des esclaves et les vendre à des hommes plus âgés, la communauté internationale poussée par les citoyens du monde entier a décidé enfin d’agir à grande échelle.

Devant ce qui est une violation terrible des droits de l’homme et une atteinte sans nom aux droits de l’enfant, des pays, comme les Etats-Unis, vont apporté leur aide pour retrouver les jeunes filles pendant que les réseaux sociaux sur le web se mobilisent, diffusant des millions de messages d’internautes et que des manifestations ont lieu au quatre coin du monde.
Une pétition en ligne a déjà recueilli des centaines de milliers de signatures tandis que l’on peut poster des messages sur Twitter par le biais du hastag #BringBackOurGirls.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!