«J’ai des droits. J’ai le droit à l’éducation, j’ai le droit de jouer, j’ai le droit de chanter, j’ai le droit de parler, j’ai le droit d’aller au marché, j’ai le droit de m’exprimer.»

Malala Yousufzai

vendredi 7 février 2014

Cancer des enfants: il faut plus de recherche pour sauver plus de vies


Les associations qui s’occupent des enfants atteints de cancers estiment que la France ne fait pas ce qu’il faut en matière de prise en charge des jeunes patients ainsi qu’en matière de recherche afin de trouver et mettre en place des traitements spécifiques, ne respectant pas ainsi leurs droits.
Ainsi, alors que François Hollande vient de dévoiler le nouveau plan de lutte contre le cancer (plan cancer 3) qui couvrira la période 2014-2019, l’Union Nationale des Associations de Parents d’Enfants atteints de Cancer ou Leucémie (Unapecle) rappelait courant 2013 que «la France reste très en retard en pédiatrie sur l’application des textes légaux assurant le suivi et la qualité de vie des enfants malades. Très peu des engagements pris lors du plan cancer 2 ont été honorés à ce jour. Pour rappel près de 7 nouveaux cas de cancer chez les moins de 19 ans sont détectés chaque jour».
De même, elle a estimé, après l’intervention du président de la république, dans un communiqué de presse qu’«un enfant est un être en devenir, un adulte en construction : au-delà des traitements, sa prise en charge doit tenir compte de cet élément fondamental. Dans le premier plan cancer, la spécificité de l’enfant atteint de cancer a été reconnue et même montrée en exemple. Depuis les associations de parents voient s’amoindrir les moyens de prise en compte de cette spécificité».

De son côté, l'association Eva pour la vie s’est aussi inquiété du manque de moyens de la recherche, rappelant que 500 enfants décèdent chaque année d’un cancer.
Elle a mis en ligne une pétition pour interpeler les députés afin qu’ils obligent les industries pharmaceutiques à mieux financer la recherche.
La journée internationale du cancer de l’enfant aura lieu, comme chaque année, le 15 février prochain, organisée par l’ICCCPO (International confederation of childhood cancer parent organizations).

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!

Violences contre les enfants: les traumatismes pourraient mener à de graves psychoses comme la schizophrénie


Les enfants abusés, violentés, agressés voire négligés pourraient développer de graves psychoses comme la schizophrénie résultant des traumatismes qu’ils ont subis.
Cela fait des années que les spécialistes se penchent sur cette question et une nouvelle enquête épidémiologique qui va être publiée dans le bimensuel Neuropsychiatry recensant les études de cas conclue à un lien possible entre ces traumatismes et des maladies mentales graves dont on pensait qu’il était auparavant impossible d’en être atteint uniquement par le vécu, sans terrain favorable génétiquement.
Comme le rapporte Medical News Today, des psychoses seraient dues à des anomalies du cerveau ou à des changements physiologiques apparus après des traumatismes vécus pendant l’enfance, surtout la petite enfance.
Le vécu individuel aurait donc un effet sur la survenance de ces troubles mentaux selon les auteurs de l’étude qui préconisent que « Les gens aux prises avec une psychose devraient recevoir de l'aide psychologique spécifiquement adaptée à leurs besoins et leurs difficultés, en relation avec ce qu'ils ont vécu».
Le professeur John Read de l’Université de Liverpool au Royaume Uni espère que «ce vaste corpus de littérature médicale encouragera plus d’équipes médicales en santé psychique à s’intéresser encore plus dans le vécu des personnes qu’ils essayent d’aider, plutôt de ne voir ceux qui entendent des voix ou qui ont des croyances inhabituelles que comme des personnes atteintes des symptômes d’une maladie qui doit être supprimée avec des médicaments».
Ces constations montrent une nouvelle fois que les violences faites aux enfants doivent être d’autant plus condamnées qu’elles peuvent gâcher des vies entières en ayant des répercussions gravissimes sur toute l’existence de ceux qui en son victimes.
La tolérance zéro doit être de mise avec une mobilisation de chaque instant.
Mais, note d’espoir, elles permettront également de mieux appréhender les problèmes psychologiques de ces mêmes victimes afin qu’elles puissent vivre une vie meilleure.


Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!