«J’ai des droits. J’ai le droit à l’éducation, j’ai le droit de jouer, j’ai le droit de chanter, j’ai le droit de parler, j’ai le droit d’aller au marché, j’ai le droit de m’exprimer.»

Malala Yousufzai

dimanche 23 février 2014

59 millions d’enfants ont besoin d’une aide vitale en 2014 dans le monde


Selon l’Unicef, 59 millions d’enfants qui, selon son rapport Action humanitaire 2014 «vivent dans 50 pays en conflit ou frappés par des catastrophes naturelles et autres situations d'urgence complexes» ont besoin d’une aide d’urgence cette année.
Ted Chaiban, directeur des programmes d'urgence de l’organisation des Nations unies pour l’enfance, témoigne de la nécessité d’agir au plus vite: «Je viens de rentrer du Soudan du Sud, le dernier des conflits à grande échelle à bouleverser la vie de millions d’enfants innocents. Plus de 400 000 enfants et leurs familles ont été déplacés par le conflit, et plus de 3,2 millions de personnes ont besoin d’assistance humanitaire. La saison des pluies arrive et nous avons besoin de pré-positionner des fournitures et de renforcer les services essentiels. Nous avons besoin d’un financement d'urgence pour prévenir une catastrophe. Les enfants du Soudan du Sud viennent se joindre à des millions d'autres touchés par les conflits en République centrafricaine et en Syrie. Mais alors même que les médias privilégient aujourd’hui ces crises complexes, pour lesquelles on manque de fonds, il existe beaucoup d’autres situations désespérées qui exigent également un financement immédiat et une assistance humanitaire d'urgence. Il s'agit notamment des crises frappant l'Afghanistan, la Colombie, le Myanmar, la République démocratique du Congo, la Somalie et le Yémen et d'autres pays figurant dans l’appel de l'Unicef».
Ce dernier demande une enveloppe de 2,2 milliards de dollars (1,6 milliards d’euros) pour venir en aide à ces enfants.

Selon l’organisation humanitaire, en 2013, les fonds dont elle a disposé ont permis que
- 24,5 millions d'enfants soient vaccinés contre la rougeole;
- près de 20 millions de personnes obtiennent un accès à de l’eau salubre qu’elles peuvent boire, ou utiliser pour faire la cuisine ou se laver;
- 2,7 millions d'enfants aient un accès à une éducation améliorée;
- 1,9 million d'enfants soient traités pour malnutrition aiguë sévère;
- 935 000 enfants obtiennent un soutien psychologique.
«Cependant, tempère l’Unicef, en raison de déficits de financement dans certains pays - tels que l'Angola, l’Erythrée, le Lesotho et Madagascar - ainsi que des restrictions à l’accès humanitaire, de l'insécurité et d’un environnement dans lequel les interventions sont difficiles, de nombreux besoins n’ont pu être satisfaits.»
Tout enfant dans une situation d’urgence dans le monde peut être considéré comme un enfant maltraité. C’est un enfant à qui on dénie ses droits élémentaires pourtant garantis par les lois de l’ensemble des pays de la planète et les conventions internationales



Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!

mardi 18 février 2014

Le gouvernement refuse que la maltraitance des enfants soit la grande cause nationale 2014


Exit Valérie Treirweiler (qui en était la principale supportrice) du cœur de François Hollande et de l’Elysée et, en est-ce la conséquence malheureuse mais la maltraitance des enfants ne sera pas la grande cause nationale 2014.
Sans doute que «l’engagement associatif» qui a été choisi par le premier ministre est-il plus important.
D’aucuns diront que ce choix recouvre aussi les efforts des associations pour mettre fin à la maltraitance des enfants.
C’est d’ailleurs ce que, dépité, a dit la présidente de l’association Enfance et Partage: «nous regrettons que la maltraitance des enfants, que nous considérons comme un problème de santé publique, ne soit pas désignée grande cause nationale en 2014. (…) Nous espérons néanmoins que le choix de l’engagement associatif nous permettra de développer – avec l’aide des institutionnels et des médias – des actions concrètes de prévention à l’échelle nationale».
Reste que l’on peut vraiment regretter cette décision.
On peut rappeler pourquoi il aurait été important de faire de cette lutte la grande cause de l’année en reproduisant ci-dessous l’appel des associations et des personnalités qui n’a donc pas été entendu:
«APPEL A MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE
POUR QUE LA LUTTE CONTRE LA MALTRAITANCE DES ENFANTS SOIT DÉCLARÉE GRANDE CAUSE NATIONALE 2014
Chaque jour, en France, deux enfants meurent de violences infligées par des adultes, le plus souvent leurs parents.
Au-delà du sentiment d’effroi que suscitent ce chiffre et l'atrocité des faits divers régulièrement rapportés par les médias, la maltraitance des enfants est un problème de société majeur que notre pays doit savoir enfin regarder en face.
En effet, des études récentes menées dans des pays à haut niveau de revenus, comparables à la France, ont montré qu’en moyenne dix pour cent des enfants sont concernés par une maltraitance physique, sexuelle ou psychologique, une négligence, une exposition à des risques majeurs, des carences affectives et/ou éducatives.
Cette réalité est insupportable en soi. Elle l'est aussi car un enfant ne peut grandir, s’épanouir et devenir un adulte socialisé et responsable que si ses besoins physiques, affectifs et éducatifs sont pleinement satisfaits par les personnes qui s’en occupent, généralement ses parents. Bafouer de façon intentionnelle ces besoins correspond à la maltraitance dans son acception la plus large et au-delà des coups et des agressions sexuelles, qui viennent spontanément à l’esprit quand on parle de maltraitance, il faut donc reconnaître aussi la gravité des violences verbales, des humiliations répétées et du délaissement affectif dont il est démontré qu’ils peuvent avoir les mêmes redoutables conséquences à long terme sur la santé physique et mentale des enfants victimes: suicides, addictions, anorexie/boulimie, délinquance, troubles graves de la personnalité, désocialisation, transmission trans-générationnelle de la violence.
Face à la maltraitance qui touche toutes les classes sociales, il est temps d’agir avec détermination, et avec tous les moyens nécessaires, pour que l’enfant cesse d’être nié en tant que personne digne de respect et ayant des droits propres.
Certes, la protection des enfants entraîne nécessairement une intrusion dans la sphère privée et une remise en cause du dogme de la famille naturellement bonne. Mais la violence envers des êtres faibles qui, de surcroît, n’ont pas la possibilité de se défendre et de faire entendre leur voix, y compris au sens électoral du terme, serait-il un phénomène si dérangeant qu’il doive rester tabou?
Face à cette violence qui heurte la conscience humaine et qui reste trop souvent l'objet d'un déni de réalité, nous pensons que rien ne serait pire que la résignation. À l'issue d'un colloque national qui a réuni, en juin dernier au Sénat, les plus grands spécialistes de la maltraitance, nous voulons mobiliser la société tout entière, et d'abord les pouvoirs publics, afin d'améliorer le repérage, le signalement et le suivi des enfants maltraités.
C'est pourquoi nous vous demandons, Monsieur le Premier Ministre, de faire de la lutte contre la maltraitance des enfants la Grande Cause Nationale 2014.»
De notre côté, à TOPA[E]! nous ferons de 2014 la première année d’une grande cause qui durera jusqu’à ce que la maltraitance des enfants ait été éradiquée.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!


samedi 15 février 2014

Enfants maltraités et en danger: chronique ordinaire de l’ignominie


Au gré des informations récoltées cette semaine, entre autres, une petite fille de 8 ans, Melissa, est morte dans un incendie d’un bidonville à Bobigny en France, une autre de 5 ans, Alexa, a succombé parce que ses parents, pour la punir, l’ont obligé à boire plus de deux litres de jus de pomme aux Etats-Unis et une commission canadienne vient de rendre ses conclusions à propos d’un petit garçon de 5 ans, Jeffrey, qui était mort de faim alors qu’il avait été confié à ses grands-parents.
Oui, tout cela existe, nous le savons.

Et nous ne parlons pas des drames comme le conflit en Syrie ou celui en Centrafrique où les enfants sont de la chair à canon et des cibles faciles pour les fanatiques.
Oui, nous savons aussi que nous ne sommes pas dans un monde d’anges.
Cependant il est primordial de demeurer mobiliser à tout instant pour empêcher que des actes barbares ou simplement des négligences de la société n’aboutissent à la mort d’un enfant, toujours injustifiée et injustifiable selon la vision de Camus.
Mais toutes les histoires de maltraitance d’enfants et d’enfants en danger ne sont pas une fatalité.

Si nous nous mobilisons, nous «l’opinion publique» afin d’affirmer, sans arrêt, que cela n’est pas acceptable, nous ferons en sorte que non seulement la société l’érigera en l’inacceptable mais aussi ceux qui voudraient passer à l’acte saurons que tel est le cas et que les pouvoirs publics seront encore plus intransigeants.
C’est cela la mobilisation citoyenne que veut mettre en place TOPA[E]!
Cela ne sera évidemment pas facile mais c’est une nécessité et une obligation humaniste pour tout ce qui veut mériter l’appellation d’humain.
Nous serons ici les vigiles pour dénoncer, avec d’autres, ces actes barbares jusqu’à ce que ceux-ci disparaissent.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!



vendredi 14 février 2014

Centrafrique: l’Unicef «horrifié» du sort des enfants


La situation en République centrafricaine ne s’améliore pas pour la population et en particulier pour les enfants.
Pour ces derniers, les responsables de l'Unicef dans la région Afrique de l'Ouest viennent de déclarer «qu’ils étaient horrifiés par la cruauté des auteurs des meurtres et des mutilations d’enfants en République centrafricaine et par l’impunité dont ils jouissent», selon un communiqué de presse publié par l'organisme des Nations Unies chargé de la défense des droits de l’enfant.
Celui indique que «ces dernières semaines ont été marquées par des niveaux de violence sans précédent contre les enfants»

Ainsi, selon le décompte macabre de l’Unicef «au moins 133 enfants ont été tués et mutilés, certains d'une manière particulièrement atroce (…depuis deux mois».
L’organisme a relevé des décapitations et des mutilations intentionnelles.
Pour le directeur régional de l’Unicef pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, Manuel Fontaine «un pays où des adultes peuvent, en toute impunité, cibler des enfants innocents, n’a pas d’avenir».
L’organisation demande que les graves violations des droits des enfants fassent l’objet «d’enquêtes, de poursuites judiciaires et de sanctions».

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!

jeudi 13 février 2014

Euthanasie des enfants en fin de vie: le danger d’ouvrir la boite de Pandore


Or donc, après les Pays Bas, la Belgique a adopté une loi permettant l’’euthanasie d’enfants en fin de vie, souffrant de douleurs insupportables.
Mais la Belgique est le premier pays au monde à ne pas mettre une limite d’âge à cette euthanasie (au Pays Bas, cela concerne les enfants de plus de douze ans).
Il est à noter que 75% de la population belge selon un sondage ainsi qu’une très grande majorité des parlementaires supportent cette loi qui est une extension de celle de 2002 qui permet l’euthanasie active par le corps médical à la demande du patient par l’administration d’une surdose de sédatifs (deux seuls autres pays l’autorisent, le Luxembourg et les Pays Bas).
Bien sûr, la loi prévoit de nombreux garde-fous et le nombre concernés d’enfants qui pourraient en bénéficier sera extrêmement minime.
En dix ans d’application aux Pays Bas, moins de dix enfants ont été concernés.
Mais c’est ce qui fait dire aux opposants à cette loi en Belgique qu’il n’y a aucune véritable demande et nécessité de légiférer.
De nombreux médecins se sont d’ailleurs mobilisés contre la loi comme le docteur Stefaan Van Gool, un pédiatre de l’université de Louvain qui estime dans un article publié par le magazine américain Time, que «nous souffrons avec ces enfants pour vivre les plus difficiles moments de leur existence, mais à ce moment là ce que nous devons aux enfants ce sont des soins».
Il ajoute que les médecins sont inquiets parce que les procédures qui permettent de savoir si l’enfant possède les capacités de décider son euthanasie ne sont pas assez claires. Ainsi, certains enfants pourraient décider en fonction de la douleur que leurs parents ressentent devant leur état et leur souffrance.
Un des problèmes, au-delà des dispositions de cette loi, est, comme le disent ses opposants, que l’on entrouvre une voie légale dans un domaine hautement sensible où toute société civilisée a comme devoir de tout entreprendre pour protéger ses enfants et leurs vies.
D’autant que personne ne peut prévoir, dans les années à venir, si cette loi ne sera pas étendue ou utilisée à mauvais escient alors même qu’elle n’est pas indispensable.
Dans ce cas, comme dans d’autres concernant les enfants, c’est d’abord leur protection qu’il faut prendre en compte.
Lorsque l’on sait qu’en matière d’euthanasie les adultes ne sont pas toujours capables d’avoir le discernement nécessaire afin de bien décider pour eux-mêmes, comment penser que des jeunes enfants puissent savoir exactement ce qu’ils souhaitent en la matière, d’autant que la mort demeure souvent pour eux un concept qu’ils ne maîtrisent pas.
In fine, qu’a-t-on à gagner dans une telle «avancée» de l’euthanasie alors que pour les cas les plus déchirants de souffrance des enfants en fin de vie (et il en existe de réels), on peut utiliser des moyens médicaux pour atténuer leurs douleurs sans pour autant instituer des règles légales extrêmes qui ouvrent la boite de Pandore?

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!


mardi 11 février 2014

Enfance en danger: près de 50% des appels au 119 ne sont pas décrochés!


Le 119 permet aux enfants et aux adultes de signaler un problème grave de maltraitance de l’enfant.
La mission éminemment importante de ce numéro de téléphone d’urgence est d’«accueillir les appels d’enfants en danger ou en risque de l’être et de toute personne confrontée à ce type de situations, pour aider à leur dépistage et faciliter la protection des mineurs en danger» selon la présentation qui en est faite sur son site internet.
Il est géré par le GIPED (Groupement d’intérêt public de l’enfance en danger) qui regroupe deux organismes, le SNATED (Service national d’accueil téléphonique de l’enfance en danger) et l’ONED (Observatoire national de l’enfance en danger).
Ainsi, les magistrats chargés de vérifier la bonne marche des services publics et des fonds qui leur sont alloués expliquent qu’«entre 2010 et 2012, en chiffres arrondis, sur le million d’appels reçus annuellement, 600 000 seulement sont décrochés. Selon le GIPED, cet écart − très préoccupant − provient majoritairement du fait que les appelants ont interrompu leur appel dans un délai inférieur à la durée du message d’accueil précisant les missions du SNATED. Le ratio d’appels décrochés sur les appels reçus ne s’améliore que légèrement, passant de 55,6 % en 2010 à 57 % en 2012».
«Si l’on peut comprendre que certains appelants, dans un contexte d’émotion, n’aillent pas au bout de leur démarche et raccrochent prématurément, continue le rapport, la question se pose de l’adaptation du message d’accueil – à la fois dans son contenu et sa longueur –  à l’état d’esprit des appelants et de son caractère potentiellement dissuasif».
En outre, les magistrats estiment que le nombre des appels traités est anormalement «très faible» puisque, «sur les 600 000 appels décrochés en 2012, seuls 33 000 ont été effectivement orientés vers les écoutants professionnels, dont 12 000 ont donné lieu à une transmission aux cellules de recueil des informations préoccupantes départementales» et ils demandent une rapide expertise technique de cette situation de la part du GIPED.
Autre constat inquiétant, selon la Cours «un nombre élevé d’appels décrochés, soit  environ 24 000 en 2012, jugés suffisamment importants pour être traités, fait l’objet d’une ‘invitation à rappeler’, aucun écoutant n’étant en mesure de prendre en charge l’appel au moment où il est transféré au plateau d’écoute par le service de pré-accueil.»
«Au total, concluent les magistrats, s’agissant d’un numéro d’urgence, la faiblesse du taux des appels décrochés, ainsi que l’importance de ceux qui ne peuvent pas être traités au premier appel, requièrent  une action forte de redressement»

Dans sa très longue réponse jointe au rapport, le GIPED indique que les préoccupations de la Cour doivent «être contextualisées au regard des moyens alloués pour l’exercice de ces missions» qui ne serait pas suffisants.
Quant au traitement des appels, il précise qu’«entre 2009 et 2012, le nombre d’appels entrants est passé de 1.030.142 appels à 1.071.427 appels (soit +4%), alors que dans le même temps, le nombre d’appels décrochés est passé de 489.000 appels à 610.267 appels (soit +24%). Ainsi, le taux d’appels décrochés sur les appels entrants est passé de 47% à 57%. De même, s’agissant du nombre d’appels traités sur le plateau d’écoute, celui-ci est passé entre 2009 à 2012 de 30.716 appels traités à 33.339 appels traités (soit +8,5%)».
Il affirme que «pour cette même mission de protection de l'enfance développée par 173 membres représentant 148 pays, le service français s'inscrit dans une performance très honorable en décrochant plus d'un appel sur deux».
Quoi qu’il en soit et en reconnaissant le travail réalisé par l’organisme et tous ceux qui y travaillent, il est important que les pouvoirs publics fassent en sorte que le plus d’appels possibles soient traités. Car, ici, on est bien dans une urgence qui peut sauver des vies, des vies d’enfants.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!



lundi 10 février 2014

Le 12 février, nous devons redire que les enfants-soldats sont une honte pour l’humanité


300.000 enfants, garçons et filles de moins de 18 ans, selon les estimations, sont des soldats, enrolés le plus souvent de force dans 30 conflits autour du monde.
Ces enfants-soldats sont exploités (chargés de tâches d’intendance ou servant d’esclaves sexuels aux copmbattants) et/ou envoyés comme chair à canon et sont souvent incapables de sortir du cycle de violence dans lequel des adultes sans scrupules les ont engagés.
Chaque année est organisée pour les défendre et attirer les yeux de l’opinion publique internationale sur leur sort, la «Journée internationale des enfants-soldats» qui, pour 2014, se déroulera le 12 février.

De nombreux textes, dont protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l'enfant, concernant l'implication d'enfants dans les conflits armés (entré en vigueur en 2002) l’engagement de Paris en 2007, ont été adoptés afin de faire cesser cette abomination.
Force est de reconnaître que cette mobilisation n’a pas été couronnée de succès jusqu’à présent en témoigne les conflits récents dont celui en République centre-africaine.
C’est la raison pour laquelle il faut que cette journée internationale reçoive le plus de publicité et que des actions concrètes soient prises par les Etats et les organisations internationales pour sauver tous ces enfants embrigadés et dont le destin est souvent la mort ou la marginalisation sociale.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!



dimanche 9 février 2014

Ensemble le 11 février pour le droit des enfants à un internet sûr


Le 11 février se déroulera le Safer internet day (la journée pour un internet plus sûr) qui est depuis 2004 un rendez-vous annuel organisé par le réseau européen Insafe/Inhope pour la Commission européenne  afin de promouvoir un internet sécurisé pour les jeunes.
Cette action se fait, à la fois, sur le terrain de l’éducation au média internet et sur celui de l’e-sécurité.
Pour la Commission européenne, «Les enfants et les adolescents sont aujourd'hui parmi les plus importants utilisateurs d'internet fixe et mobile dans toute l'Europe. Le Safer Internet Programme a pour vocation de les protéger dans leurs usages numériques et de leur donner les moyens de maîtriser les technologies en ligne».
Le thème de cette année est «Ensemble, pour un meilleur internet» (let’s create a better internet together).
La journée du 11 février est le coup d’envoi d’une opération qui se déroule pendant un mois avec de nombreux rendez-vous.
Le Safer Internet Day est organisé dans plus de 70 pays dans le monde entier.
En France, le Safer Internet Day est organisé, par le Centre Safer Internet national et par Internet Sans Crainte qui est un programme de sensibilisation aux usages responsables du numérique.
Un site officiel ainsi qu’un site partenaire (Internet sans Craintes) soutiennent cette initiative. De même, sont associés les sites Point de Contact et Net Ecoute.
Le Safer Internet Programme sélectionne et finance des Centres Safer Internet dans 30 pays de l'Europe qui ont pour mission de sensibiliser les enfants mais aussi leurs parents ainsi que les éducateurs aux usages plus sûrs et responsables d’internet et de lutter contre les contenus illégaux en ligne.
Ces centres relaient les trois événements européens menés par le Safer Internet Programme, à savoir le «Safer Internet Day», le «Safer Internet Forum» et le «Concours du meilleur site/contenu pour enfants».
En France, trois acteurs principaux agissent de concert au sein d’un de ces centres: Tralalere, une société qui crée des programmes éducatifs, l’AFA (Association des fournisseurs d’accès et de services internet et l’ONG de protection de l’enfance e-Enfance.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!


samedi 8 février 2014

Il faut que la France respecte enfin les droits des enfants autistes


Après 2003 et 2008, la France vient à nouveau d’être condamnée par le comité des droits sociaux du Conseil de l’Europe (condamnation sans peine, ni obligation puisque le comité ne délivre que des «recommandations») pour ne pas agir comme il le faut afin que les enfants autistes soient scolarisés normalement s’ils le peuvent ou dans des institutions spéciales.
La décision, rendue publique le 5 février estime que la France ne respecte pas la Charte européenne des droits sociaux en violant, notamment, son article 15 qui concerne le droit des enfants et adolescents autistes à la scolarisation en priorité dans les établissements de droit commun, et l'absence de prédominance d'un caractère éducatif au sein des institutions spécialisées.

Le Conseil de l’Europe demande une nouvelle fois à la France de faire toute la place qu’il faut aux enfants et adolescents autistes dans les écoles et à créer les institutions scolaires nécessaires pour ceux qui ne peuvent être scolarisés normalement.
L’organisation européenne déplore en outre que des familles «n'ont pas d'autre choix que de quitter le territoire national aux fins de scolarisation en milieu scolaire spécialisé de leurs enfants autistes, ce qui constitue une discrimination directe à leur encontre»
Comme d’habitude, les pouvoirs publics ont répondu qu’ils prenaient bonne note de cette condamnation et qu’ils feraient en sorte que la discrimination cesse. Jusqu’à la prochaine condamnation?
Il est important que tous les enfants souffrant d’handicap puissent être socialisés et scolarisés, toute discrimination étant inacceptable dans une société avancée du XXI° siècle qui se targue d’être la patrie des droits de l’homme et donc de ceux des enfants, de tous les enfants.
SOS Autisme en France vient de lancer une campagne le 6 février contre cette discrimination (dont vous pouvez regarder les trois clips ici).

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!



vendredi 7 février 2014

Cancer des enfants: il faut plus de recherche pour sauver plus de vies


Les associations qui s’occupent des enfants atteints de cancers estiment que la France ne fait pas ce qu’il faut en matière de prise en charge des jeunes patients ainsi qu’en matière de recherche afin de trouver et mettre en place des traitements spécifiques, ne respectant pas ainsi leurs droits.
Ainsi, alors que François Hollande vient de dévoiler le nouveau plan de lutte contre le cancer (plan cancer 3) qui couvrira la période 2014-2019, l’Union Nationale des Associations de Parents d’Enfants atteints de Cancer ou Leucémie (Unapecle) rappelait courant 2013 que «la France reste très en retard en pédiatrie sur l’application des textes légaux assurant le suivi et la qualité de vie des enfants malades. Très peu des engagements pris lors du plan cancer 2 ont été honorés à ce jour. Pour rappel près de 7 nouveaux cas de cancer chez les moins de 19 ans sont détectés chaque jour».
De même, elle a estimé, après l’intervention du président de la république, dans un communiqué de presse qu’«un enfant est un être en devenir, un adulte en construction : au-delà des traitements, sa prise en charge doit tenir compte de cet élément fondamental. Dans le premier plan cancer, la spécificité de l’enfant atteint de cancer a été reconnue et même montrée en exemple. Depuis les associations de parents voient s’amoindrir les moyens de prise en compte de cette spécificité».

De son côté, l'association Eva pour la vie s’est aussi inquiété du manque de moyens de la recherche, rappelant que 500 enfants décèdent chaque année d’un cancer.
Elle a mis en ligne une pétition pour interpeler les députés afin qu’ils obligent les industries pharmaceutiques à mieux financer la recherche.
La journée internationale du cancer de l’enfant aura lieu, comme chaque année, le 15 février prochain, organisée par l’ICCCPO (International confederation of childhood cancer parent organizations).

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!

Violences contre les enfants: les traumatismes pourraient mener à de graves psychoses comme la schizophrénie


Les enfants abusés, violentés, agressés voire négligés pourraient développer de graves psychoses comme la schizophrénie résultant des traumatismes qu’ils ont subis.
Cela fait des années que les spécialistes se penchent sur cette question et une nouvelle enquête épidémiologique qui va être publiée dans le bimensuel Neuropsychiatry recensant les études de cas conclue à un lien possible entre ces traumatismes et des maladies mentales graves dont on pensait qu’il était auparavant impossible d’en être atteint uniquement par le vécu, sans terrain favorable génétiquement.
Comme le rapporte Medical News Today, des psychoses seraient dues à des anomalies du cerveau ou à des changements physiologiques apparus après des traumatismes vécus pendant l’enfance, surtout la petite enfance.
Le vécu individuel aurait donc un effet sur la survenance de ces troubles mentaux selon les auteurs de l’étude qui préconisent que « Les gens aux prises avec une psychose devraient recevoir de l'aide psychologique spécifiquement adaptée à leurs besoins et leurs difficultés, en relation avec ce qu'ils ont vécu».
Le professeur John Read de l’Université de Liverpool au Royaume Uni espère que «ce vaste corpus de littérature médicale encouragera plus d’équipes médicales en santé psychique à s’intéresser encore plus dans le vécu des personnes qu’ils essayent d’aider, plutôt de ne voir ceux qui entendent des voix ou qui ont des croyances inhabituelles que comme des personnes atteintes des symptômes d’une maladie qui doit être supprimée avec des médicaments».
Ces constations montrent une nouvelle fois que les violences faites aux enfants doivent être d’autant plus condamnées qu’elles peuvent gâcher des vies entières en ayant des répercussions gravissimes sur toute l’existence de ceux qui en son victimes.
La tolérance zéro doit être de mise avec une mobilisation de chaque instant.
Mais, note d’espoir, elles permettront également de mieux appréhender les problèmes psychologiques de ces mêmes victimes afin qu’elles puissent vivre une vie meilleure.


Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!

jeudi 6 février 2014

Prix des Enfants du Monde 2014: Malala Youfuszai nominée


La jeune fille pakistanaise, Malala Yousafzai, dont le combat est de lutter contre l’obscurantisme envers les jeunes filles, a été nominée pour le Prix des Enfants du Monde 2014 en compagnie de deux autres finalistes, John Wood et Indira Ranamagar, qui consacrent leur vie également à la cause des enfants.
Le Prix des Enfants du Monde est initiée par une fondation suédoise.
Pour ses initiateurs, il s’agit d’«un programme de formation pour tous les enfants» dont le but est «l’avènement d’un monde plus humain, où les droits de l’enfant sont respectés par tous».
Ses principaux sponsors sont la reine Silvia de Suède, le réseau EPCAT – dont la mission est de mettre fin à l’exploitation sexuelles des enfants dans le monde entier – et le loto suédois. On y trouve également des sociétés comme Microsoft ou Body Shop.
Parmi les parrains du prix on trouve Nelson Mandela (décédé le 5 décembre dernier) et Aung San Suu Kyi.

Chaque année depuis l’an 2000, le jury des enfants sélectionne «trois Héros des Droits de l’Enfant».
Ensuite, à travers le monde «des millions d’enfants (qui) ont appris ce que sont les droits de l’enfant et la démocratie (…) élisent leur Héros des Droits de l’Enfant».
Les organisateurs indiquent que la plus grande participation a été de 7,1 millions d’enfants.
La nomination de Malala par le jury de sélection a été expliquée par une de ses membres, Liv Kjellberg, 15 ans, parce qu’«Elle est elle-même une enfant et se bat pour le droit des filles à l'éducation au Pakistan, et aussi dans le monde».
Rappelons que Malala Yousafzai, 16 ans, a reçu le «International Children’s Peace Prize» en 2013 décerné par la fondation néerlandaise KidsRights
Elle a également été nominée en 2013 pour le Prix Nobel de la Paix et a reçu à Strasbourg le Prix Sakharov pour les Droits de l'Homme.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!

6 février, journée internationale pour faire cesser l’excision des petites filles


Ce 6 février est une journée internationale, initiée par les Nations Unies, «de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines».
Dans ce cadre, on pense bien entendu et avant tout à l’excision, cette pratique barbare dont sont victimes les petites filles.
Selon l’ONU, «il est effrayant de constater à quel point le problème est répandu. Il est difficile d’obtenir des statistiques exactes, mais d’après les estimations, plus de 125 millions de filles et de femmes vivant aujourd’hui dans 29 pays d’Afrique et du Moyen-Orient, là où les mutilations génitales féminines sont particulièrement fréquentes et où il existe des données, auraient été excisées. Si la tendance se maintient, dans le monde entier, quelque 86 millions de jeunes filles risquent de subir cette pratique, sous une forme ou une autre, d’ici à 2030. L’Amérique du Nord, l’Asie, l’Europe et les autres régions ne sont pas épargnées; elles doivent également faire preuve de vigilance».
En France, certaines estimations font état de 60.000 femmes excisées depuis le début des années 1980.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!

mercredi 5 février 2014

Les Nations Unies accusent le Vatican de protéger encore les prêtres pédophiles


Le Comité des Nations Unies sur les droits des enfants (CRC) vient de publier un rapport accablant sur la manière dont le Vatican permet aux ecclésiastiques auteurs d’actes de pédophilies de demeurer impunis.
Le Comité se déclare «gravement préoccupé [de voir] que le Saint-Siège n'a pas reconnu l'étendue des crimes commis, n'a pas pris les mesures nécessaires pour faire face à ces affaires de pédophilie et pour protéger les enfants, et a adopté des politiques qui ont entraîné la poursuite de ces abus et l'impunité pour leurs auteurs».
Il affirme, par ailleurs, qu’il y a, de la part du Vatican «une violation de la Convention [des droits de l’enfant] jusqu'à maintenant parce qu'ils n'ont pas fait tout ce qu'ils auraient dû».
Le Comité demande dans la foulée que le Saint Siège signe cette convention.
Il demande, en outre, que tous les responsables d’actes de pédophilies au sein de l’église soient déférés devant la justice, que le Vatican rende publique toutes ses archives sur les affaires de pédophilie et que tous ceux qui «ont caché leurs crimes» rendent des comptes.
Ce rapport que le Vatican a remis en cause l’accusant de présenter des faits «déformés», vient mettre un bémol aux déclarations de l’église qui affirmait depuis le pape Benoît XVI que tout était fait pour punir les responsables d’actes de pédophilies et de les exclure de son sein après des années de silence et de déni.
Un discours repris par l’actuel pape François.
Le comité des Nations unies estiment, a contrario, que la loi du silence et celle de l’impunité demeurent encore la règle.


Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!

mardi 4 février 2014

Prostitution infantile aux Etats-Unis: Une douzaine d’enfants secourus lors du Super Bowl


Selon la chaine d’information américaine CNN, la police fédérale (FBI), celles de New York et du New Jersey ont, lors du «Super Bowl» (finale du championnat de football américain) qui s’est déroulée le dimanche 2 février dernier à New York, secourus une douzaine d’enfants et arrêtés 45 personnes dans le cadre de la lutte contre le trafic sexuel d’enfants.

Les autorités américaines ont constaté qu’il y avait une augmentation de la prostitution infantile lors de grands événements sportifs ou de grands meetings politiques notamment les conventions des deux principaux partis politiques.
Lors d’une récente audition au Congrès, le représentant républicain de l’Etat de Washington, David Reichert, a déclaré que «la prévalence de ce problème au Super Bowl nous permet de nous focaliser sur ce problème national. Mais c’est un problème sept jours sur 7, cinquante-deux semaines par an pour les enfants qui en sont prisonniers. Nous leur devons de trouver de vraies solutions».
Le FBI a récemment annoncé avoir secouru depuis 2003 2.700 enfants victimes de trafic sexuel (voir le site du FBI sur la prostitution infantile).

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lundi 3 février 2014

Le Parlement européen doit mieux s’occuper des droits de l’enfant


Les élections européennes approchent et il est important de souligner que, même s’il s’occupe du bien être et de la protection des enfants, le Parlement européen n’a aucun comité, aucune commission qui est dédiée aux cent millions d’enfants qui vivent dans l’Union européenne ou aux droits de l’enfant
En décembre dernier, un «manifeste des droits de l’enfant» publié par plusieurs organisations de défense des enfants (Save the Children, Eurochild, SOS Villages d’Enfants, etc.) a été remis à chaque député européen.
Sur celui-ci, on peut lire que dans l’Union européenne:
«- un enfant sur quatre vit en situation de pauvreté;
- les enfants représentent un quart des demandeurs d’asile chaque année;
- 250.000 enfants disparaissent chaque année, soit un toutes les deux minutes;
- 800.000 enfants ont un parent en prison;
- plus d’un million d’enfant vivent dans des institutions de soins;
- quelques 93 millions d’enfants vivent avec un handicap modéré ou sévère;
- une femme sur cinq a été sexuellement abusée dans son enfance».
Des chiffres qui demandent la mise en place d’une vraie politique de la part du Parlement européen et le manifeste demande que les prochains élus européens décident de:
«- créer un mécanisme permanent avec une responsabilité claire pour protéger et promouvoir les droits des enfants dans tous les domaines;
- exercer un vrai contrôle sur le budget de l’Union européenne pour être sûr que les fonds sont dépensés au meilleur des intérêts des enfants;
- promouvoir au Parlement européen et auprès des citoyens européens les droits des enfants et analyser comment les politiques, la législation et les dépenses de l’Union européenne affectent la vie des enfants en Europe et dans le monde;
- faire des avancées notables pour engager les enfants dans les décisions et les évaluations qui les concernent en en faisant la promotion auprès de leurs électeurs et en Europe et permettre aux enfants d’avoir accès à une information complète et adaptée à leur âge».
Le manifeste demande également que «Le prochain Parlement européen tienne les institutions européennes responsables de la bonne mise en œuvre des obligations légales déjà existantes. Il doit être aussi à l’avant-garde de la mise en place d’une législation et d’une politique européennes plus avancées et plus ambitieuses sur les droits des enfants».
En attendant que le Parlement européen mette en place cette organisation et ces mesures, signalons que le 12 février prochain, l’Unicef et Eurochild lance à Bruxelles l’opération « Réaliser les droits des enfants en tout lieu : aller de l’avant avec l’Union européenne » en présence de Viviane Reding, vice-présidente de la Commission européenne et Commissaire européen à la Justice, aux Droits fondamentaux et à la Citoyenneté.


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samedi 1 février 2014

Cour européenne des droits de l’homme: «la protection des enfants contre les mauvais traitements constitue une obligation inhérente à la mission d’un État»



L’affaire jugée par la CEDH concernait la question de la responsabilité de l’Irlande pour les abus sexuels commis dans une école en 1973 par un enseignant sur une élève, Louise O’Keeffe, alors âgée de neuf ans,.
La Cour a estimé «que la protection des enfants contre les mauvais traitements constitue une obligation inhérente à la mission d’un Etat, en particulier dans le contexte de l’enseignement primaire. Or, cette obligation n’a pas été remplie par l’État irlandais».
Le tribunal explique le pourquoi de son jugement: «dès avant les années 1970 en effet, (l’Etat irlandais) avait été informé de l’existence d’abus sexuels commis par des adultes sur des enfants, notamment en raison du nombre important de poursuites diligentées pour de tels faits. L’Etat a néanmoins continué à confier la gestion de l’enseignement primaire dispensé à une vaste majorité de jeunes enfants irlandais à des institutions non publiques (les écoles nationales) sans mettre en place un dispositif de contrôle public propre à éviter le risque de perpétration de tels abus. Au contraire, les personnes souhaitant se plaindre d’enseignants étaient dissuadées de s’adresser aux autorités de l’Etat et orientées vers les directeurs des écoles nationales (généralement des prêtres locaux). La Cour estime qu’un mécanisme de détection et de signalement qui a permis la perpétration de plus de 400 incidents d’abus au sein de l’école de Mme O’Keeffe sur une période aussi longue ne peut que passer pour ineffectif».
Louise O'Keeffe, âgée aujourd'hui de 49 ans, a réagi à ce jugement, l’estimant «très important pour les élèves de notre pays. Nous nous sommes battus pour les enfants des écoles, pour la protection des très jeunes garçons et filles».
De son côté, le Ministère irlandais de l’éducation a affirmé qu’«il s'agit d'un pan profondément honteux de notre histoire récente» mais a souligné que depuis de «solides mesures de protection de l'enfance» avaient été mises en place dans le pays.


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