Alors que va débuter une campagne baptisée «Emoticones» de l’association
Innocence en danger sur les dangers pour les enfants des conversations sur
internet et dont le slogan est «Savez-vous vraiment qui parle avec votre enfant
sur internet?» (voir la
campagne d’Innocence en danger), le site
internet du Monde nous apprend qu’«Une affaire de pédopornographie à grande
échelle agite les Pays-Bas, où un habitant d'Amsterdam, mis en examen il y a
six mois pour des faits commis via Internet, aurait, selon le parquet, abusé de
quelque 400 mineurs néerlandais et belges. Cinquante-six victimes, âgées de 12
à 14 ans, ont été identifiées jusqu'ici et l'enquête a été étendue à l'Espagne
et aux Etats-Unis.»
«L'homme, un employé de banque âgé de 40 ans, utilisait
divers pseudonymes lors de séances de chat pour pousser des jeunes à se livrer
à des actes sexuels. Il les menaçait ensuite de diffuser ces images auprès de
leurs proches ou de leur famille.»
Et le Monde de rappeler que «Ce dossier inquiète d'autant
plus l'opinion qu'une autre affaire de grooming, cette prise de contact avec
des enfants par un déviant sexuel via Internet, a été mise au jour en 2013. Un
habitant de Cuijk, dans la province du Brabant néerlandais, avait approché
quelque 300 jeunes filles et, dans son cas, cela se doublait occasionnellement,
d'un contact physique avec certains des enfants qu'il avait menacés.»
Si internet est un formidable outil pour tous, il est
également, comme tout moyen de communication, porteur de dangers, notamment
pour ceux qui n’ont pas le mode d’emploi, ce qui est le cas de nombreux enfants
mais aussi d’adolescents dont les parents ne prennent pas le temps de l’explication
avant l’utilisation du net, de la discussion à périodes répétées et, dans les
cas les plus sensibles, d’un contrôle afin d’éviter le pire.
Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!