«J’ai des droits. J’ai le droit à l’éducation, j’ai le droit de jouer, j’ai le droit de chanter, j’ai le droit de parler, j’ai le droit d’aller au marché, j’ai le droit de m’exprimer.»

Malala Yousufzai

samedi 24 mai 2014

Mobilisation contre la peine de mort applicable aux enfants: signez notre pétition

Alors que la plupart des Etats ont enfin renoncé à condamner à mort des mineurs, certains pays font malheureusement de la résistance.
Une décision scandaleuse et inacceptable pour tous les défenseurs des droits de l’enfant et pour tous ceux qui luttent contre les violences faites aux enfants, qu’elles viennent de particuliers, de groupes ou d’Etats.
Mais comme nous l’avons dit plus haut, les Maldives ne sont pas le seul Etat à avoir, dans son arsenal juridique, la peine de mort pour les enfants.
D’autant que la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, dans son article 37 stipule que «ni la peine capitale ni l’emprisonnement à vie sans possibilité de libération ne doivent être prononcés pour les infractions commises par des personnes âgées de moins de 18 ans».
Selon le rapport d’Amnesty International sur la peine de mort en 2013, publié en mars 2014, «Au moins trois personnes ont été exécutées en Arabie saoudite pour des crimes commis alors qu’elles avaient moins de 18 ans. Des mineurs délinquants ont peut-être aussi été exécutés en Iran et au Yémen. L’exécution de personnes âgées de moins de 18 ans au moment des faits qui leur sont reprochés est une violation du droit international. Souvent, l’âge réel du délinquant est contesté quand il n’existe pas de preuve manifeste, comme un certificat de naissance».

Voici le texte de la pétition:
Alors que les Maldives viennent de rétablir la peine de mort pour des enfants à partir de 7 ans, certains pays n’ont toujours pas supprimé cette sentence pour les mineurs.
Cette peine est inhumaine, inacceptable et indéfendable.
Elle est condamnée partout dans le monde et doit être abolie au plus vite partout où elle encore en vigueur.
D’ailleurs, la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, dans son article 37 stipule que «ni la peine capitale ni l’emprisonnement à vie sans possibilité de libération ne doivent être prononcés pour les infractions commises par des personnes âgées de moins de 18 ans».
Je demande, avec l’association de défense des droits de l’enfant et de lutte contre la violence faite aux enfants, TOPA[E]! Touche Pas Aux Enfants, que les pays qui ont encore dans leur législation la peine de mort pour les mineurs la supprime immédiatement.
Je demande, avec l’association de défense des droits de l’enfant et de lutte contre la violence faite aux enfants, TOPA[E]! Touche Pas Aux Enfants, que la communauté internationale ainsi que toutes les organisations internationales fassent pression pour que ces pays abolissent immédiatement la peine de mort pour les mineurs et prennent des mesures de rétorsion et de boycott, notamment économiques, s’ils n’obtempèrent pas.


Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!