«J’ai des droits. J’ai le droit à l’éducation, j’ai le droit de jouer, j’ai le droit de chanter, j’ai le droit de parler, j’ai le droit d’aller au marché, j’ai le droit de m’exprimer.»

Malala Yousufzai

jeudi 8 mai 2014

Trop d’enfants n’ont pas accès à la justice pour défendre leurs droits


Alors que certains estiment encore que nous sommes dans une civilisation de l’enfant-roi, la réalité est bien différente.
Ainsi, beaucoup trop d’enfants dans le monde victimes de violences ou de non-respect de leurs droits ne peuvent même pas se défendre devant la justice et faire valoir ces mêmes droits qui leur sont pourtant reconnus par diverses conventions comme celle sur les droits de l'enfant..
C’est la conclusion de la Commission des droits de l’homme des Nations Unies lors de sa dernière réunion qui a adopté, en ce sens, une résolution suite à un rapport.
Selon elle, «les droits de millions d’enfants de la planète entière sont violés régulièrement mais seulement quelques-uns d’entre eux sont capables de demander justice pour améliorer leur situation d’une façon juste et efficace et en temps voulu».
Pour l’Unicef, si les enfants n’ont pas accès à la justice, «ils ne peuvent pas prendre la place qui leur revient dans la société».
Et l’organisation de défense des enfants de déclarer que parmi les violations du droit des enfants «figurent les violations du droit des enfants aux soins de santé et à une éducation de qualité ainsi que de leur droit à être protégés des sévices, de la violence et de l’exploitation, des actes quelquefois perpétrés par leurs proches».
Elle demande instamment que les gouvernements à travers la planète admettent enfin «le fait que les enfants se heurtent à des obstacles particuliers lorsqu’ils demandent justice parce qu’on a violé leurs droits».
D’autant que «le simple élargissement de mesures conçues pour les adultes n’est pas suffisant. La mise en place de mesures spéciales de protection pour les enfants revêt une importance capitale».
« Les enfants se heurtent encore à d’énormes obstacles. Les normes sociales de la plupart des pays font qu’il leur est culturellement et socialement impossible de déposer des plaintes sans le consentement de leurs parents – cela est même inconcevable pour les enfants eux-mêmes» a ainsi affirmé Marie-Pierre Poirier, directrice régionale de l’Unicef pour l'Europe centrale et orientale et la Communauté d'États indépendants.
(Voir les rapports de l'association Crin sur l'accès à la justice des enfants dans chaque pays / en anglais)

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!