«J’ai des droits. J’ai le droit à l’éducation, j’ai le droit de jouer, j’ai le droit de chanter, j’ai le droit de parler, j’ai le droit d’aller au marché, j’ai le droit de m’exprimer.»

Malala Yousufzai

vendredi 21 novembre 2014

25 ans de la Convention des droits de l’enfant: il reste encore un travail considérable à faire pour protéger efficacement tous les enfants


En cette année 2014, on célèbre le 25° anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant.
Elle a été le 20 novembre 1989 par l’Assemblée générale des Nations unies les et a été ratifiée par tous les pays du monde saut deux (Somalie, Etats-Unis).
Elle fut inspirée directement par le travail et le dévouement de l’écrivain-pédiatre Janus Korczak encore trop peu connu et célébré.
Elle a permis des avancées majeures pour la reconnaissance des enfants et leur protection.
Mais elle demeure souvent mal appliquée.
Le combat est donc toujours d’actualité, dans tous les pays du monde, même les plus avancés comme la France où la maltraitance et la pauvreté touchent encore beaucoup d’enfants.

De même, encore trop souvent, les enfants ne sont pas reconnus comme des personnes à part entière.
Il y a donc encore beaucoup de travail à faire et une mobilisation pour faire appliquer les droits existants ainsi que pour mettre en place de nouveaux, le tout dans un respect de l’enfant et de l’enfance doit être forte et résolue.
Dans ce cadre, l’attribution du prix Nobel de la paix à la jeune Pakistanaise Malala Yousafzai et à l’Indien Kailash Satyarth, deux défenseurs des enfants, est une bonne nouvelle
A noter qu’à l’occasion de ce 25° anniversaire, l’Unicef vient de publier un rapport sur la situation des enfants dans le monde dans lequel l’organisation «appelle les gouvernements, les professionnels du développement, les entreprises, les militants et les communautés à travailler ensemble pour faire émerger de nouvelles idées afin de faire face aux problèmes les plus urgents auxquels sont confrontés les enfants – et trouver de nouveaux moyens de transposer à plus grande échelle les innovations locales les plus prometteuses».

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!


vendredi 10 octobre 2014

Deux défenseurs de la cause des enfants prix Nobel de la paix!

Malala Yousafzai, la jeune pakistanaise bête noire des talibans qui avaient tenté de l’assassiner simplement à cause de son engagement pour l'éducation des filles, a reçu ce 10 octobre 2014 le prix Nobel de la Paix en compagnie de l'Indien Kailash Satyarth qui est un militant contre le travail des enfants à la tête de son organisation Bachpan Bachao Andolan (Mouvement pour sauver l’enfance).

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!


lundi 15 septembre 2014

GPA: il faut protéger les enfants pas les acheteurs d’enfants

TOPA[E]! reproduit ci-dessous deux tribunes de Muriel Fabre-Magnan, professeur de droit à l'Université de Paris 1 Panthéon – Sorbonne, auteur de La gestation pour autrui (Ed. Fayard, 2013) et de la philosophe Sylviane Agacinski suite au récent arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme du 26 juin 2014 sur la Gestation pour autrui et le statut des enfants qui en sont issus.
Toutes les deux demandent un statut pour l’enfant issu d’une GPA illégale en France et qui doit le demeurer mais un déni de parentalité aux acheteurs d’enfants qui devraient se voir affubler uniquement de devoirs.
Une position que défend TOPA[E]! pour le bien des enfants.

- Enfants nés de mères porteuses. Un juste milieu est encore possible
Par Muriel Fabre-Magnan
L'affaire du bébé trisomique conçu par gestation pour autrui en Thaïlande montre, s'il en était encore besoin, l'impossibilité d'une gestation pour autrui (GPA) «éthique». Quelle réglementation aurait en effet permis de régler ce cas «éthiquement» ? Aurait-il été éthique d'obliger la mère porteuse à avorter, même contre son gré? D'obliger le couple d'intention à prendre l'enfant handicapé avec son jumeau bien portant? Et comment les empêcher ensuite d'abandonner cet enfant à un service social en Australie? La question de la légalisation de la GPA en France n'est heureusement pas à l'ordre du jour. Il faut, en revanche, tirer les conséquences de la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l'homme, motivée par le fait que notre pays refuse de transcrire, à l'état civil, la filiation des enfants nés de mères porteuses à l'étranger. La Cour reconnaît cependant que les parents, quant à eux, ne peuvent pas se plaindre d'une atteinte à leur vie familiale, car les difficultés pratiques auxquelles ils se heurtent ne sont, en réalité, pas insurmontables. La solution prônée par la Cour européenne n'est pas admissible. Reconnaître un lien de filiation conduirait en effet à valider juridiquement les gestations pour autrui pratiquées à l'étranger. L'encouragement à la fraude serait alors évident. Il suffirait d'avoir recours aux services d'une mère porteuse à l'étranger pour être assuré que le droit français acceptera le montage.
Respecter l'intérêt de l'enfant sans développer un marché
Certes, les enfants ne doivent pas être sanctionnés pour les fraudes commises par leurs parents, mais l'intérêt de l'enfant ne peut être apprécié de façon purement individuelle. Il n'est pas possible de fermer les yeux sur la façon dont les enfants ont été obtenus (par exemple, par trafic ou par enlèvement) et de prétendre que leur intérêt serait toujours de régulariser leur situation avec ceux qui les ont recueillis. Est-ce l'intérêt de l'enfant de n'être plus considéré comme une personne, mais comme une chose que l'on commande, que l'on fabrique, et que l'on livre? Un juste milieu pourrait être trouvé. Il viserait à empêcher le développement du marché des mères porteuses tout en respectant l'intérêt de l'enfant. Il s'agirait de concevoir un statut juridique, comme le tutorat ou un mandat d'administration, qui permettrait de ne donner des droits qu'à l'enfant (droit au nom, à la nationalité française, etc.). Le couple commanditaire n'aurait quant à lui que des devoirs, ceux liés traditionnellement à l'autorité parentale, tel que le devoir d'éduquer et d'entretenir l'enfant. Il serait en revanche privé des droits liés à la parenté. La France a décidé de ne pas faire appel de la décision de la Cour européenne des droits de l'homme. Cette position peut être judicieuse s'il s'agit de proposer une troisième voie entre le tout (valider sans ciller les gestations pour autrui pratiquées à l'étranger) et le rien (aucune protection de l'enfant). La France aurait eu alors raison de ne pas faire appel; de plier pour ne pas rompre



- Mères porteuses et droits de l'Homme
Par Sylviane Agacinski
La propagande en faveur de la légalisation de la pratique des «mères porteuses» a récemment changé de stratégie : faute d'être recevable sur le fond, elle prend des chemins détournés.
Ainsi, les partisans de la «gestation pour autrui», formule soft qui occulte l'accouchement et les liens biologiques entre la mère et l'enfant qu'elle porte, réclament la transcription dans l'état civil français des filiations établies à l'étranger entre des «parents d'intention» et les enfants nés d'une mère porteuse.
Or, il est clair que ceci reviendrait ipso facto à légitimer les «gestations pour autrui» pratiquées hors de nos frontières. Elle inciterait les couples à recourir à cette pratique et nourrirait l'industrie procréative là où elle existe. La France s'inclinerait, à l'avenir, devant le fait accompli, quelles que soient les conditions dans lesquelles les femmes auront été exploitées ailleurs! Et la voie vers une légalisation de la pratique des mères porteuses serait ouverte.
Ceux qui militent en faveur de cette pratique se sont tournés vers la Cour européenne des droits de l'Homme. Or, dans son arrêt du 26 juin 2014, la Cour n'a pas contesté à la France son droit à interdire la «gestation pour autrui», mais elle lui a demandé d'assurer aux enfants nés de mères porteuses une «vie sociale satisfaisante», ce qui semble en effet souhaitable.
Pourquoi j'en appelle au président de la République
Mais il n'est nullement nécessaire, pour autant, de transcrire la filiation sur l'état civil. Les adultes qui élèvent un enfant né d'un contrat illicite de mère porteuse pourraient, par exemple, être déclarés «tuteurs» de l'enfant. Cette solution éviterait d'abdiquer devant la commercialisation du corps humain et d'établir juridiquement une filiation frauduleuse au regard du droit français.
Le droit sépare les personnes et les choses: les choses peuvent s'échanger, elles peuvent être données ou vendues, mais non pas les personnes. On ne peut donc pas louer le corps d'une femme pour en faire un instrument de production d'enfant. Et l'enfant lui-même, qui est une personne dès sa naissance, ne peut être ni donné ni vendu. Son intérêt supérieur, comme être humain, n'est certainement pas de devenir une chose commandée et produite au moyen de cellules et de corps anonymes.
On le sait, le président de la République a adopté une position très claire contre toute forme de légalisation des mères porteuses en France : c'est pourquoi nous nous tournons aujourd'hui vers lui, dans une lettre ouverte qui peut être signée par tous (à l'appel du Collectif pour le respect de la personne), afin qu'il se montre inflexible face aux groupes de pression qui, par des moyens détournés, nient les droits fondamentaux de la personne.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!


jeudi 11 septembre 2014

Agir et se mobiliser contre l’omniprésence de la violence dans la vie des enfants dénoncée par l’UNICEF

L’Unicef vient de publier un rapport (résumé en français / texte intégral en anglais) qui fera date avec la compilation la plus importante réalisée à ce jour sur les violences dont sont victimes les enfants à travers le monde.
Intitulé «Cachée sous nos yeux», il est une nouvelle preuve qu’il faut agir de manière plus importante pour faire cesser cette violence et par tous les moyens possibles, en particulier par l’information au grand public qui peut amener à une prise de conscience, non seulement, salutaire mais indispensable comme l’affirme TOPA[E]!


Comme l’explique l’Unicef, «Ce rapport fournit des preuves de l’omniprésence de la violence dans la vie des enfants de toutes les couches de la société, dans le monde entier. La violence interpersonnelle prend de nombreuses formes – physique, sexuelle et émotionnelle – et a lieu dans de nombreux contextes, notamment le foyer, l’école, la communauté et sur Internet. De même, les auteurs de violences contre les enfants sont très variés. Ils peuvent être des membres de leur famille, des partenaires intimes, leurs enseignants, leurs voisins, des inconnus ou même d’autres enfants. Cette violence se traduit par des blessures, des souffrances et de l’humiliation; et elle peut tuer».
Et de donner cette statistique stupéfiante, «En 2012 seulement, presque 95 000 enfants et adolescents de moins de 20 ans ont été victimes d’homicide, ce qui en fait l’une des principales causes de décès et de blessures évitables».
Autre chiffre à peine croyable, «En moyenne, environ 6 enfants sur 10 dans le monde (presque un milliard) âgés de 2 à 14 ans sont soumis à des châtiments physiques (corporels) infligés par les personnes qui s’occupent d’eux de manière régulière. Pour la plupart, les enfants sont exposés à un mélange de châtiment physique et d’agression psychologique».
Tout ceci se passe souvent sans que les victimes ne disent quelque chose, notamment en matière d’agression sexuelle. Ainsi, selon le rapport, «Quels que soient le type de violence subie ou les circonstances dans lesquelles elle a été subie, la plupart des victimes gardent le secret et ne demandent jamais d’aide. Les données présentées dans ce rapport confirment que près de la moitié des adolescentes âgées de 15 à 19 ans qui signalent avoir déjà subi des violences physiques et/ou sexuelles affirment n’en avoir jamais parlé à personne».
Pour l’UNICEF, comme pour TOPA[E]!, «La violence envers les enfants est très répandue mais pas inévitable. Son éradication implique une responsabilité
partagée.»Pour l’organisation internationale, «Bien que souvent considérée comme un problème individuel, la violence envers les enfants est, en réalité, un problème sociétal, induit par les inégalités économiques et sociales et les faibles niveaux d’instruction. Elle est alimentée par des normes sociales considérant la violence comme un moyen acceptable de résoudre les conflits, approuvant la domination des adultes sur les enfants et encourageant les discriminations. Elle est rendue possible par des systèmes qui manquent de politiques et de lois adaptées, d’une gouvernance efficace et d’une primauté du droit pour prévenir la violence, enquêter sur les actes de violence et en poursuivre les auteurs, et fournir des services de suivi et des traitements aux victimes».
D’autant que l’enfant est souvent considéré comme un citoyen de seconde zone: «il existe des écarts importants entre les protections accordées aux victimes de violences adultes et enfants. Par exemple, si un adulte est frappé par un proche ou un pair, cela est généralement considéré comme un comportement inacceptable et des dispositions juridiques existent le plus souvent pour protéger les droits de la victime. Par contre, si des enfants sont violemment punis par leurs parents ou d’autres aidants familiaux, ces actes sont généralement considérés comme sans conséquences, et les mêmes type et degré de protection juridique ne sont généralement pas prévus. Ce manque de protection – associé à des attitudes et normes sociales justifiant certains actes de violence envers les enfants – crée un environnement dans lequel de nombreuses formes de violence sont considérées comme normales et restent impunies».
Et l’on ne peut que souscrire à cette affirmation des auteurs du rapport, «même un seul enfant blessé par un acte de violence, c’est un enfant de trop.»
Car, comme l’explique Anthony Lake, le directeur général de l’UNICEF «La violence envers les enfants n’est pas inévitable. On peut la prévenir si nous refusons qu’elle reste dans l’ombre. Les faits contenus dans ce rapport nous obligent à agir, dans l’intérêt de chacun de ces enfants et pour renforcer les sociétés partout dans le monde».

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!


jeudi 12 juin 2014

Journée mondiale contre le travail des enfants: mobilisation contre l’exploitation inacceptable des enfants


Il a douze ans et il dit: «Le travail est vraiment difficile car le marteau est lourd et tu peux te blesser. Quand tu casses des cailloux, ça fait beaucoup de poussière, elle se met dans tes yeux et ça fait des petites coupures. J’aimerais arrêter de travailler ici, mais nous n’avons pas suffisamment d’argent sinon.»
Elle a neuf ans et elle dit: «Mes yeux piquent tout le temps. C’est à cause du sel. Nous devons travailler pendant la saison sèche, quand il fait très froid. Quand c’est la saison du sel, les écoles sont pratiquement vides, tout le monde part récolter du sel parce que c’est la seule façon d’avoir de l’argent pour acheter des habits et des fournitures scolaires. Mes parents ne peuvent pas s’en sortir sinon. L’école est mon plus gros soucis – c’est difficile d’aller à la fois à l’école et à récolter le sel.»
Il a quatorze ans et il dit: «Un jour je ne me sentais pas très bien, j’étais très fatigué et je suis tombé à plusieurs reprises pendant que je travaillais. Quand je suis sorti de la mine, ma brouette s’est renversée et tout le minerai est tombé. Le capitaine me regardait. Il m’a battu violemment pour me punir.»
Il a douze ans et il dit: «Mon travail était de débarrasser la carrière des gravats. C’étaient des pierres très coupantes et je pouvais à peine me tenir dessus. Mes pieds saignaient tout le temps et tout ce que je pouvais faire était souffrir en silence et continuer à travailler.»
Ces témoignages poignants et d’autres sont à retrouver sur une page spéciale dédiée à la journée mondiale contre le travail des enfants que l’on célèbre ce 12 juin, mise en ligne par l’Organisation Internationale du Travail (OIT).
Sur le site de l’organisation internationale on peut également télécharger gratuitement la chanson contre le travail des enfants «'Til Everyone Can See» de Mike Einziger et Ann Marie Simpson, accompagnés de Pharrell Williams, Hans Zimmer, Dom Lewis, LIZ, Minh Dang et Travis Barker.

Une nouvelle occasion de redire que les enfants ne doivent pas travailler et que ceux qui sont malheureusement obligés de le faire dans les pays en développement pour survivre ou faire survivre leur famille ne doivent pas être exploités jusqu’à ce qu’une solution la plus rapide possible soit trouvée pour leur assurer ainsi qu’à leur famille une vie digne.
L’OIT dont un récent rapport estime qu’il y a 169 millions d’enfants qui travaillent à travers le monde.
Un chiffre à peine croyable d’autant que, souvent, les enfants sont affectés aux tâches les plus dures, voire les plus dangereuses pour la santé.
En naviguant sur internet, on peut également trouver une multitude de pétitions à signer contre le travail des enfants.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!



mardi 27 mai 2014

ALERTE TOPA[E]! Tentatives d’enlèvements d’enfants en Savoie

Capture d'écran du portrait robot diffusé dans un sujet de France 3 Alpes après trois tentatives d'enlèvement d'enfants en Savoie.
Nous reproduisons, ci-dessous, le texte publié sur le site de France Télévisions à propos de tentatives d’enlèvements d’enfants par un homme dont le portrait-robot a été dressé et figure ci-dessus.
«Le parquet a lancé un appel à témoins après trois tentatives d'enlèvements d'enfants intervenues en moins d'un mois dans la région d'Albertville (Savoie), mardi 27 mai. Une enquête a été ouverte pour tentative d'enlèvement sur mineur de 15 ans.
Un homme âgé de 35 à 40 ans est recherché. Il a le teint clair, les yeux marron et les cheveux poivre et sel, mesure environ 1m80, selon le portrait-robot réalisé par les enquêteurs. Il roule à bord d'une Peugeot 605 sombre aux vitres teintées. Les témoins sont invités à prendre contact avec la gendarmerie ou le commissariat d'Albertville.
Deux fillettes abordées par un automobiliste
Samedi, à Grésy-sur-Isère, à une quinzaine de kilomètres d'Albertville, deux fillettes de 8 et 11 ans ont été successivement abordées par un automobiliste qui leur a proposé un cadeau pour qu'elles montent dans son véhicule. Prenant peur, les deux fillettes ont rejoint leur domicile respectif et alerté leurs parents.
Trois semaines plus tôt, le 6 mai, un enfant de 3 ans avait été emmené par un homme près d'une aire de jeu à Albertville, avant d'être poursuivi puis rattrapé par son père. Une altercation entre les deux hommes avait suivi cette tentative d'enlèvement.
Toutefois, le procureur de la République invite à ne pas tomber dans la "psychose".Il le dit à France 3 Alpes».

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!


samedi 24 mai 2014

Mobilisation contre la peine de mort applicable aux enfants: signez notre pétition

Alors que la plupart des Etats ont enfin renoncé à condamner à mort des mineurs, certains pays font malheureusement de la résistance.
Une décision scandaleuse et inacceptable pour tous les défenseurs des droits de l’enfant et pour tous ceux qui luttent contre les violences faites aux enfants, qu’elles viennent de particuliers, de groupes ou d’Etats.
Mais comme nous l’avons dit plus haut, les Maldives ne sont pas le seul Etat à avoir, dans son arsenal juridique, la peine de mort pour les enfants.
D’autant que la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, dans son article 37 stipule que «ni la peine capitale ni l’emprisonnement à vie sans possibilité de libération ne doivent être prononcés pour les infractions commises par des personnes âgées de moins de 18 ans».
Selon le rapport d’Amnesty International sur la peine de mort en 2013, publié en mars 2014, «Au moins trois personnes ont été exécutées en Arabie saoudite pour des crimes commis alors qu’elles avaient moins de 18 ans. Des mineurs délinquants ont peut-être aussi été exécutés en Iran et au Yémen. L’exécution de personnes âgées de moins de 18 ans au moment des faits qui leur sont reprochés est une violation du droit international. Souvent, l’âge réel du délinquant est contesté quand il n’existe pas de preuve manifeste, comme un certificat de naissance».

Voici le texte de la pétition:
Alors que les Maldives viennent de rétablir la peine de mort pour des enfants à partir de 7 ans, certains pays n’ont toujours pas supprimé cette sentence pour les mineurs.
Cette peine est inhumaine, inacceptable et indéfendable.
Elle est condamnée partout dans le monde et doit être abolie au plus vite partout où elle encore en vigueur.
D’ailleurs, la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, dans son article 37 stipule que «ni la peine capitale ni l’emprisonnement à vie sans possibilité de libération ne doivent être prononcés pour les infractions commises par des personnes âgées de moins de 18 ans».
Je demande, avec l’association de défense des droits de l’enfant et de lutte contre la violence faite aux enfants, TOPA[E]! Touche Pas Aux Enfants, que les pays qui ont encore dans leur législation la peine de mort pour les mineurs la supprime immédiatement.
Je demande, avec l’association de défense des droits de l’enfant et de lutte contre la violence faite aux enfants, TOPA[E]! Touche Pas Aux Enfants, que la communauté internationale ainsi que toutes les organisations internationales fassent pression pour que ces pays abolissent immédiatement la peine de mort pour les mineurs et prennent des mesures de rétorsion et de boycott, notamment économiques, s’ils n’obtempèrent pas.


Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!


vendredi 23 mai 2014

Le 25 mai c’est aussi et sera toujours la journée des enfants disparus


Cette année le 25 mai sera le jour de la fête des mères et des élections européennes. Mais c’est aussi la journée des enfants disparus.
C’est en mémoire d’Etan Patz, un petit garçon de six ans enlevé et assassiné par un voisin le 25 mai 1979 et qui déclencha la première campagne d’information de masse en la matière avec reproduction de sa photo partout aux Etats-Unis, qu’une journée spéciale des enfants disparus a été mise en place en 2002 par l’association Missing Children Europe (qui regroupe elle-même 30 associations de défense des enfants dans 25 pays européens).

Une journée pour se souvenir mais aussi pour prévenir se mobiliser et informer le grand public de ces disparitions dont certains sont extrêmement inquiétante.
Car ils ne sont pas moins de près 50.000 enfants en France à disparaître chaque année pendant un laps de temps plus ou moins court.
La plupart font des fugues pendant que d’autres sont des enfants du divorce dont un des parents ne parvient plus à les voir (ce que l’on appelle les «enlèvements parentaux»).
En revanche, selon les statistiques de la police et de la gendarmerie dévoilée par Mathilde Cerf, une des responsables du fichier officiel lors du conférence de presse, pour 184 d’entre eux, disparus au cours de ces dernières années, ce sont des disparitions qualifiées d’«inquiétante» en ce qu’elles relèvent le plus sûrement de faits criminels.

Face à cette réalité toujours angoissante de la disparition d’un enfant, un nouveau site internet vient de voir le jour.
Il s’agit du www.25mai.fr.
Il a été lancé par le CFPE (Centre français de protection de l’enfance, membre de Missing Children Europe) qui gère en France déjà le numéro de téléphone européen spécialisé dans la disparition d’enfants, le 116000 joignable 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
Ce site permet, entre autres, au grand public de consulter une carte pour s'informer sur les disparitions d'enfants et met des espaces à sa disposition pour des témoignages.
Quant aux enfants, un jeu leur permet d’apprendre les bons réflexes à avoir face aux risques d'enlèvements et à ne pas suivre des inconnus.
A noter qu’une manifestation «Tous ensemble pour les victimes» est organisée ce jour 23 mai à Paris de 10h à 19h par le CFPE-Enfants disparus et l’APEV (Association des parents d’enfants victimes), place Louis Lépine dans le 1er arrondissement.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!

jeudi 22 mai 2014

Se battre pour que tous les enfants du monde aient une identité


Ce sont ceux, selon l’organisation internationale qui se mobilise en leur faveur, qui «sont privés d’un de leurs droits fondamentaux: celui d’avoir une identité reconnue, tel qu’inscrit dans la Convention des Droits de l’Enfant, dont on fête cette année le vingt-cinquième anniversaire. Ces enfants n’existent tout simplement pas officiellement pour les administrations de leurs pays, n’ayant pas été enregistrés à la naissance du fait de la pauvreté et de l’exclusion, de l’éloignement ou encore de la discrimination.
L’Unicef estime qu’ils sont des centaines millions dans le monde dans ce cas, principalement en Afrique sub-saharienne et en Asie du Sud, mais aussi en Europe.

Dans un rapport publié en décembre 2013, elle chiffrait à 230 millions les enfants de moins de cinq ans qui n’ont jamais été enregistrés à la naissance, soit environ un enfant de moins de cinq ans sur trois dans le monde.
Selon ce document «sans identité, ces enfants sont souvent privés d’accès à l’éducation, de soins de santé et de sécurité sociale et sont plus exposés à l’exploitation et aux abus. Sans nationalité, ils sont aussi des apatrides. En cas de catastrophe naturelle ou de conflit, il est par ailleurs très difficile de réunir les enfants séparés de leur famille en l’absence de documents officiels».

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!

jeudi 8 mai 2014

Trop d’enfants n’ont pas accès à la justice pour défendre leurs droits


Alors que certains estiment encore que nous sommes dans une civilisation de l’enfant-roi, la réalité est bien différente.
Ainsi, beaucoup trop d’enfants dans le monde victimes de violences ou de non-respect de leurs droits ne peuvent même pas se défendre devant la justice et faire valoir ces mêmes droits qui leur sont pourtant reconnus par diverses conventions comme celle sur les droits de l'enfant..
C’est la conclusion de la Commission des droits de l’homme des Nations Unies lors de sa dernière réunion qui a adopté, en ce sens, une résolution suite à un rapport.
Selon elle, «les droits de millions d’enfants de la planète entière sont violés régulièrement mais seulement quelques-uns d’entre eux sont capables de demander justice pour améliorer leur situation d’une façon juste et efficace et en temps voulu».
Pour l’Unicef, si les enfants n’ont pas accès à la justice, «ils ne peuvent pas prendre la place qui leur revient dans la société».
Et l’organisation de défense des enfants de déclarer que parmi les violations du droit des enfants «figurent les violations du droit des enfants aux soins de santé et à une éducation de qualité ainsi que de leur droit à être protégés des sévices, de la violence et de l’exploitation, des actes quelquefois perpétrés par leurs proches».
Elle demande instamment que les gouvernements à travers la planète admettent enfin «le fait que les enfants se heurtent à des obstacles particuliers lorsqu’ils demandent justice parce qu’on a violé leurs droits».
D’autant que «le simple élargissement de mesures conçues pour les adultes n’est pas suffisant. La mise en place de mesures spéciales de protection pour les enfants revêt une importance capitale».
« Les enfants se heurtent encore à d’énormes obstacles. Les normes sociales de la plupart des pays font qu’il leur est culturellement et socialement impossible de déposer des plaintes sans le consentement de leurs parents – cela est même inconcevable pour les enfants eux-mêmes» a ainsi affirmé Marie-Pierre Poirier, directrice régionale de l’Unicef pour l'Europe centrale et orientale et la Communauté d'États indépendants.
(Voir les rapports de l'association Crin sur l'accès à la justice des enfants dans chaque pays / en anglais)

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!


mercredi 7 mai 2014

Mobilisation mondiale contre l’enlèvement de 276 lycéennes au Nigéria


Face au kidnapping par une secte islamique sanguinaire tristement célèbre du Nigéria, Boko Haram, de 276 lycéennes de 15 à 18 ans pour les empêcher d’étudier (boko haram signifiant «l’éducation occidentale est un péché») mais aussi et surtout en faire des esclaves et les vendre à des hommes plus âgés, la communauté internationale poussée par les citoyens du monde entier a décidé enfin d’agir à grande échelle.

Devant ce qui est une violation terrible des droits de l’homme et une atteinte sans nom aux droits de l’enfant, des pays, comme les Etats-Unis, vont apporté leur aide pour retrouver les jeunes filles pendant que les réseaux sociaux sur le web se mobilisent, diffusant des millions de messages d’internautes et que des manifestations ont lieu au quatre coin du monde.
Une pétition en ligne a déjà recueilli des centaines de milliers de signatures tandis que l’on peut poster des messages sur Twitter par le biais du hastag #BringBackOurGirls.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!

dimanche 20 avril 2014

L’association pédophile Martijn enfin interdite au Pays Bas


C’est une victoire pour les défenseurs des droits de l’enfant et pour leur protection face aux prédateurs sexuels: l’association néerlandaise Martijn qui milite depuis des années pour des rapports sexuels entre adultes et enfants a été interdite par la Cour suprême des Pays Bas après une longue procédure et des rebondissements (une Cour d’appel avait cassé une première interdiction d’un tribunal de première instance au nom de la liberté d’expression).
Pour les juges, l’existence de Martijn n’était plus tolérable et, surtout, que l’intégrité de l’enfant était plus importante que le principe de la liberté d’expression derrière lequel se cachait l’association pédophile afin de justifier ses déclarations et ses agissements.
Selon la Cour suprême, «L’association banalise les dangers des contacts sexuels avec de jeunes enfants» et «il est nécessaire d’interdire et dissoudre l’association au nom de la protection de la santé, des droits et des libertés des enfants».
A noter qu’à propos d’apologie de la pédophilie, la plus vieille association de ce genre, Nambla, existe encore aux Etats-Unis malgré le regard extrêmement hostile que la société américain porte sur la pédophilie.
Il est bon de rappeler que c’est également derrière le principe de la liberté d’expression – qui permet a de nombreuses associations nazies d’avoir pignon sur rue – que se retranche Nambla pour exister, un principe sacro-saint aux Etats-Unis.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!


vendredi 11 avril 2014

Défenseur des droits: il faut plus d’efficacité dans la défense des droits de l’enfant


Les dernières recommandations et interpellations en matière des droits de l’enfant de Dominique Baudis, le Défenseur des droits avant son décès le 10 avril, ont été de demander aux pouvoirs publics une plus grande cohérence et efficacité dans les procédures qui permettent de protéger les enfants face aux maltraitances ainsi que de s’enquérir où en était la ratification par la France du troisième protocole additionnel à la Convention internationale des droits de l’enfant qui permet aux enfants un accès reconnu à la justice pour faire valoir leurs droits.
En ce qui concerne le dernier point, le Président de la république a indiqué que cette ratification serait faite bientôt sans donner de date précise, malheureusement.

Concernant le premier point, Dominique Baudis recommandait, suite à une affaire qui avait montré quelques dysfonctionnements dans la prise en charge de deux enfants de 12 et 9 ans en danger qui avaient dû eux-mêmes se rendre dans un commissariat pour dénoncer les maltraitances qu’ils subissaient alors même qu’ils étaient suivis par les services de l’Etat, «de rendre plus fréquentes les visites à domicile, mais également de détailler les comptes rendus transmis au magistrat sur les interventions et actions éducatives menées».
Il insistait également «sur la nécessité d’appréhender la situation familiale dans sa globalité et d’intégrer les innovations de la loi de 2007 sur la protection de l’enfance et notamment le concept de projet pour l’enfant dans les projets de service concernés».
En outre, il rappelait «la nécessité de respecter les protocoles mis en place quant au circuit de transmissions des informations préoccupantes pour les situations bénéficiant déjà d’un suivi».
Enfin, «de façon plus générale quant au projet de placement», il encourageait «les professionnels intervenant auprès des familles à préciser la répartition de leurs missions au fur et à mesure de l’évolution de la situation».

Par ailleurs, il venait de s’autosaisir de l’affaire des enfants de La Courneuve reclus dans un appartement depuis leurs naissances respectives afin de déterminer s’il y avait eu des dysfonctionnements au niveau administratif.
Peu de temps auparavant, il s’était inquiété des dérives commerciales des sites proposant la GPA (gestation pour autrui) et la PMA (procréation médicalement assistée) ainsi que des problèmes de santé publique sans oublier que la GPA est toujours interdite en France.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!

lundi 7 avril 2014

Grande Bretagne: bientôt une loi pour punir la violence affective des parents


Le gouvernement britannique a annoncé qu’une loi va bientôt être discutée afin de punir les violences affectives sur les enfants de la part de leurs parents.
Depuis plusieurs années, l’association Action for Children demande que l’on protège les enfants contre cette forme de violence qui n’est pas pris en compte dans la législation de protection de l’enfance qui date de 1933.
Selon le ministère de l’Education, un million d’enfants seraient concernés dans le pays.
Pour le ministère de la Justice, «La protection de l'enfance est primordiale pour le gouvernement. La violence faite aux plus jeunes est un crime odieux qui doit être puni. Chaque enfant a le droit de grandir dans un environnement sûr et nous sommes en train d'étudier comment la loi peut encadrer cela».
Il s’agit évidemment de condamner des comportements extrêmes comme les fortes négligences affectives et les punitions dégradantes envers les enfants, la transformation de ceux-ci en souffre-douleurs ainsi que toutes les humiliations délibérées.

Selon l’association Action for Children, «C'est un immense pas en avant pour des milliers d'enfants. (…) (Il y a) des enfants qui sont le bouc-émissaire de leur famille, moqués en permanence et qui ne reçoivent aucune marque d'affection. Ces comportements ont des effets destructeurs sur les enfants. Ils peuvent avoir des problèmes psychologiques toute leur vie et dans certains cas finissent par se suicider».
Quant au député Robert Buckland qui est un partisan de cette future loi, il estime que «Nos lois n'ont jamais pris en compte toutes les différentes formes de souffrances psychologiques dont peuvent être victimes les enfants de la part de leurs parents ou de leurs proches. La triste réalité est que jusqu'à présent la méchante belle-mère a toujours échappé à une condamnation», faisant référence au nom de ce projet de loi  «Cinderella law» (la loi Cendrillon).
Les parents jugés coupables de telles violences pourraient être passibles de dix ans de prison.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!



mardi 1 avril 2014

Mettre fin à la violence envers les enfants: un appel mondial à rendre l’invisible visible


 Une résolution intitulée «Mettre fin à la violence contre les enfants: un appel global pour rendre visible l’invisible», coparrainée par 90 états, a été adoptée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
Elle «demande instamment aux États de protéger les enfants de toutes les formes de violence ou d’abus dans tous les cadres, d’accorder la priorité à la prévention et de sensibiliser aux conséquences néfastes de la violence envers les enfants, ainsi que de s’employer à changer les attitudes qui tolèrent ou banalisent toute forme de violence envers les enfants».
Cette initiative veut relayer sur le plan institutionnel la campagne de l’Unicef lancée en 2013 et qui faisait dire alors à Doria Merabtine, chargée de la protection de l’enfance à l’Unicef, qu’«Il faut rendre visible ce qu’on ne voit pas ou ce qu’on ne veut pas voir mais aussi et surtout ce qu’on voit mais qu’on ne signale pas».

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!


dimanche 30 mars 2014

Empêcher la prostitution enfantine pendant le mondial de football brésilien


Une campagne intitulée «Ne détourner pas le regard!» afin de lutter contre la prostitution des enfants lors de la prochaine Coupe du monde de football au Brésil a été lancée par l’association EPCAT.
Cette dernière explique qu’à «100 jours du coup d’envoi de la Coupe du Monde de football, la campagne de sensibilisation rappelle aux supporters qui se rendront au Brésil les risques liés au recours à la prostitution enfantine dans un pays particulièrement touché par ce phénomène. Dans cette dynamique de sensibilisation, les joueurs de football brésiliens Kaká et Juninho s’unissent à cette campagne en lançant un message commun de prévention: ‘Pendant la Coupe du Monde de football, restez un supporter responsable’».

De même, ECPAT France rappelle aux potentiels touristes qu’une fois sur place, s’ils sont témoins d’abus sexuels sur mineurs, le numéro d’écoute 100 est à leur disposition pour signaler aux autorités brésiliennes les cas d’exploitation sexuelle.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!



Stop au harcèlement des enfants sur internet, le plus vite possible


L’association e-enfance en collaboration avec le site Agir contre le harcèlement à l’école a lancé une campagne contre le cyber-harcèlement et a tourné un clip interactif «maux d’enfants» (présenté ci-dessus) avec Patrick Bruel qui a composé la chanson du même nom afin d’illustrer tout les méfaits de ce «bullying» (littéralement: brimades, intimidations) dont les enfants et les adolescents sont victimes sur la toile dans le monde entier, déstabilisant les plus réceptifs et les conduisant parfois à des comportements suicidaires voire à des suicides réussis (voir les conseils pour éviter ces gestes désespérés).

La campagne intitulée «Stop au harcèlement sur internet» affirme que chacun peut «prévenir et combattre le harcèlement» dans sa vie de tous les jours.
Une pétition en collaboration avec le le Bice (Bureau international catholique de l’enfance) est ouverte à la signature pour toute personne à partir de 13 ans, avec l’engagement de ne pas publier n’importe quoi sur internet qui pourrait avoir des conséquences négatives sur d’autres enfants et adolescents et sera présentée à la session du Comité des droits de l’enfant de l’ONU (CRC) de septembre 2014 sur les enfants et les réseaux sociaux.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!



mercredi 26 mars 2014

Maltraitance des enfants, le reportage-choc pour réveiller les consciences et dénoncer l’immobilisme


L’émission Envoyé Spécial de France 2 vient de diffuser un reportage intitulé «Maltraitance: chronique d’une mort annoncée?».
Celui-ci montre dans toute son horreur inacceptable comment des enfants meurent chaque année en France parce qu’on ne les a pas protégés de leurs bourreaux, des parents ou des beaux-parents en l’occurrence.
A tous les étages nous savons depuis longtemps qu’il y a des défaillances. De la part de la famille, des proches, des voisins, des médecins, des fonctionnaires (police, justice, services sociaux, protection de l’enfance, etc.).
Quand l’un ne veut pas signaler un cas de maltraitance, l’autre refuse de prendre des mesures de protection, sans oublier celui qui ne veut pas voir, celui qui a autre chose à faire et ainsi de suite.
La chaîne des irresponsabilités aboutit à l’irréparable où chacun jure que cela ne se répètera plus.
Pourtant, cela arrive de nouveau, encore et encore.
On ne peut se contenter d’explications parcellaires sur l’incurie des pouvoirs publics dans ce domaine (un nouveau rapport européen montre les carences du système français de protection des enfants) où la France n’a pas l’arsenal nécessaire et le personnel correctement formé pour faire face à ce drame national qu’est la maltraitance des enfants.
C’est une mobilisation générale des Français et de leurs gouvernants qui est nécessaire. Une mobilisation de chaque instant que demande Touche Pas Aux Enfants TOPA[E]!, qui est la raison même de son existence.

Seule la prise de conscience collective sur le durée peut changer les choses.
Comme l’écrit Anne Tursz, pédiatre et épidémiologiste à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), dans un article du Huffington Post, «la maltraitance continue à faire l'objet d'un véritable déni et semble limitée, pour le public et les médias, à une juxtaposition de faits divers tragiques alors qu'elle est dangereuse, pour l'enfant bien sûr, mais aussi pour la société toute entière du fait de ses possibles conséquences à long terme, (suicides, délinquance, conduites addictives, échec scolaire puis difficultés d'insertion sociale et professionnelle ... sans oublier la redoutable transmission transgénérationnelle de la violence). En effet qu'apprend-on à un enfant quand les arguments pédagogiques qu'on emploie sont la supériorité en termes de force physique et de vocabulaire insultant? On le prive de repères moraux et on lui apprend que la violence est une forme de communication tout à fait acceptable, qu'il a toute chance de reproduire une fois devenu adulte. On lui ouvre la voie à toutes les formes de violence, y compris celles dont l'impact est collectif comme le fanatisme, l'abus du pouvoir politique ou le racisme».
Oui, non seulement la société se considèrerait à protéger les enfants efficacement mais, en plus, elle se protègerait elle-même.
Deux raisons d’agir sans attendre pour que cette maltraitance soit une préoccupation de tous les instants.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!



lundi 24 mars 2014

Au moins 3000 enfants meurent chaque année dans l’Union européenne à la suite de blessures intentionnelles


L’organisation European Child Safety Alliance (Alliance européenne pour la sécurité de l’enfant) fondée en 2000 et qui travaille en association avec la Commission de l’Union européenne vient de publier un rapport «What are european countries doing to prevent intentional injury to children?» (Que font les pays européens pour prévenir les blessures intentionnelles aux enfants?) dans lequel il recense 3000 cas par an de blessures intentionnelles causées à des enfants de 0 à 19 ans et ayant entraîné le décès de ceux-ci.
Et l’organisation de préciser que «Les décès dus à des blessures intentionnelles ne représentent que la partie visible de l’iceberg et, même dans ce genre de situations où les données sont les plus poussées, certains éléments laissent penser que les décès dus à de la maltraitance encodés comme homicides infantiles pourraient ne refléter que 20 à 33 % des cas réels».
European Child Safety Alliance indique que «Les blessures intentionnellement infligées aux enfants, qui comprennent la maltraitance, la violence infligée par d’autres enfants et la violence dirigée contre l’enfant lui-même et pouvant aller jusqu’au suicide, ont des impacts négatifs à vie sur les enfants, les familles et la société et nécessitent dès lors de se voir accorder une attention accrue dans les plus brefs délais».
Selon elle, «Au sein de l’UE, le droit des enfants à une vie sûre est entravé par l’incohérence régnant en matière d’adoption et de déploiement de politiques s’appuyant sur des éléments concrets en vue de lutter contre les blessures intentionnellement infligées aux enfants».
Ceci est d’autant moins compréhensible que des «politiques dont l’efficacité a été prouvée en la matière afin de protéger les citoyens les plus vulnérables d’Europe et la société de demain» existent.

Pour Isabelle Durant, vice-présidente du Parlement européen «La violence faite aux enfants doit se voir accorder une attention cruciale et sans cesse renouvelée, plutôt que d’être contemplée en silence».
«Les politiques de lutte contre les blessures intentionnellement infligées aux enfants menées par les États membres manquent de supervision et de suivi», explique de son côté Joanne Vincenten, directrice de la European Child Safety Alliance. «Il est essentiel de savoir si et dans quelle mesure des politiques de prévention sont déployées et d’en connaître l’impact si nous ne voulons pas que cet investissement visant à protéger les enfants soit vain.»

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!


Prendre le parti de l’enfant


Profitant des élections municipalesUnicef France a décidé de lancer une campagne médiatique intitulée «Parti des enfants» pour mobiliser sur les droits des enfants et les conditions de vie de ces derniers, en avançant des propositions sur le cadre de vie, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion, la participation citoyenne, l’éducation et la santé, demandant aux électeurs de les comparer avec ce que proposent les différents candidats avant de glisser leurs bulletins dans l’urne.
Cette campagne qui se déroule essentiellement sur twitter, sur google+ et sur Facebook a également comme but de lever des fonds pour les missions de l’association.
On peut également se connecter à partir de l'adresse internet suivante: www.partidesenfants.fr

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lundi 10 mars 2014

Les enfants dans les guerres sont toujours des victimes et c’est inacceptable

Qu’ils soient tués, déplacés, malades, manquant de nourriture et d’hygiène élémentaire, qu’ils soient recrutés par des armées, des milices ou des bandes armées pour servir de chair à canon ou être obligé de tuer, les enfants sont toujours les victimes des conflits armés.
C’est ce que rappelle l’association Save The Children dans un clip qui a fait le tour de la planète à l’occasion du triste troisième anniversaire du déclenchement de la guerre civile en Syrie où les enfants tués se comptent en milliers.
Dans le même temps, l’association a publié un rapport «A devastating toll / The impact of three years of war on the health of Syria’s children» (Un bilan dévastateur / L’impact de trios ans de guerre sur la santé des enfants syriens).
«La guerre civile en Syrie, explique Save The Children, a eu un impact dévastateur sur les enfants. Au moins 1,2 million d’enfants ont fui le conflit et sont devenus des réfugiés dans les pays voisins pendant que 4,3 millions d’enfants ont besoin d’une assistance humanitaire en Syrie. Les enfants ont été les témoins d’une extrême violence qu’ils ont eux-mêmes expérimenté et plus de 10.000 jeunes vies ont été perdues à cause de cela.»
Le rapport se focalise sur l’absence de soins médicaux de base qui aboutissent à ce que de plus en plus d’enfants souffrent et meurent de maladies qui pourraient être évitées.

C’est ce que rappelle de son côté l’Unicef avec une nouvelle campagne intitulée «Enfants, pas soldats» qui visent à dénoncer le recrutement et l’utilisation d’enfants dans les forces gouvernementales.
«Il existe un consensus entre les États sur le fait qu’aucun enfant ne doit être recruté ou utilisé par les forces gouvernementales lors de conflits, » a déclaré la Représentante spéciale de l’Unicef, Leila Zerrougui en lançant la campagne à New York. «Le moment est venu pour la communauté internationale de s’unir et de tourner la page, une fois pour toutes, sur le recrutement et l'utilisation d'enfants par les forces de sécurité lors de conflits.»
Tous ces enfants, outre qu’ils ne sont pas assez protégés et aidés, ont en commun de ne pas bénéficier de leurs droits basiques. Une situation évidemment inacceptable au XXI° siècle pour tous ceux qui placent les valeurs de l’humanisme universel au premier plan de leurs préoccupations.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!