«J’ai des droits. J’ai le droit à l’éducation, j’ai le droit de jouer, j’ai le droit de chanter, j’ai le droit de parler, j’ai le droit d’aller au marché, j’ai le droit de m’exprimer.»

Malala Yousufzai

lundi 24 mars 2014

Au moins 3000 enfants meurent chaque année dans l’Union européenne à la suite de blessures intentionnelles


L’organisation European Child Safety Alliance (Alliance européenne pour la sécurité de l’enfant) fondée en 2000 et qui travaille en association avec la Commission de l’Union européenne vient de publier un rapport «What are european countries doing to prevent intentional injury to children?» (Que font les pays européens pour prévenir les blessures intentionnelles aux enfants?) dans lequel il recense 3000 cas par an de blessures intentionnelles causées à des enfants de 0 à 19 ans et ayant entraîné le décès de ceux-ci.
Et l’organisation de préciser que «Les décès dus à des blessures intentionnelles ne représentent que la partie visible de l’iceberg et, même dans ce genre de situations où les données sont les plus poussées, certains éléments laissent penser que les décès dus à de la maltraitance encodés comme homicides infantiles pourraient ne refléter que 20 à 33 % des cas réels».
European Child Safety Alliance indique que «Les blessures intentionnellement infligées aux enfants, qui comprennent la maltraitance, la violence infligée par d’autres enfants et la violence dirigée contre l’enfant lui-même et pouvant aller jusqu’au suicide, ont des impacts négatifs à vie sur les enfants, les familles et la société et nécessitent dès lors de se voir accorder une attention accrue dans les plus brefs délais».
Selon elle, «Au sein de l’UE, le droit des enfants à une vie sûre est entravé par l’incohérence régnant en matière d’adoption et de déploiement de politiques s’appuyant sur des éléments concrets en vue de lutter contre les blessures intentionnellement infligées aux enfants».
Ceci est d’autant moins compréhensible que des «politiques dont l’efficacité a été prouvée en la matière afin de protéger les citoyens les plus vulnérables d’Europe et la société de demain» existent.

Pour Isabelle Durant, vice-présidente du Parlement européen «La violence faite aux enfants doit se voir accorder une attention cruciale et sans cesse renouvelée, plutôt que d’être contemplée en silence».
«Les politiques de lutte contre les blessures intentionnellement infligées aux enfants menées par les États membres manquent de supervision et de suivi», explique de son côté Joanne Vincenten, directrice de la European Child Safety Alliance. «Il est essentiel de savoir si et dans quelle mesure des politiques de prévention sont déployées et d’en connaître l’impact si nous ne voulons pas que cet investissement visant à protéger les enfants soit vain.»

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!


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