«J’ai des droits. J’ai le droit à l’éducation, j’ai le droit de jouer, j’ai le droit de chanter, j’ai le droit de parler, j’ai le droit d’aller au marché, j’ai le droit de m’exprimer.»

Malala Yousufzai

dimanche 30 mars 2014

Empêcher la prostitution enfantine pendant le mondial de football brésilien


Une campagne intitulée «Ne détourner pas le regard!» afin de lutter contre la prostitution des enfants lors de la prochaine Coupe du monde de football au Brésil a été lancée par l’association EPCAT.
Cette dernière explique qu’à «100 jours du coup d’envoi de la Coupe du Monde de football, la campagne de sensibilisation rappelle aux supporters qui se rendront au Brésil les risques liés au recours à la prostitution enfantine dans un pays particulièrement touché par ce phénomène. Dans cette dynamique de sensibilisation, les joueurs de football brésiliens Kaká et Juninho s’unissent à cette campagne en lançant un message commun de prévention: ‘Pendant la Coupe du Monde de football, restez un supporter responsable’».

De même, ECPAT France rappelle aux potentiels touristes qu’une fois sur place, s’ils sont témoins d’abus sexuels sur mineurs, le numéro d’écoute 100 est à leur disposition pour signaler aux autorités brésiliennes les cas d’exploitation sexuelle.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!



Stop au harcèlement des enfants sur internet, le plus vite possible


L’association e-enfance en collaboration avec le site Agir contre le harcèlement à l’école a lancé une campagne contre le cyber-harcèlement et a tourné un clip interactif «maux d’enfants» (présenté ci-dessus) avec Patrick Bruel qui a composé la chanson du même nom afin d’illustrer tout les méfaits de ce «bullying» (littéralement: brimades, intimidations) dont les enfants et les adolescents sont victimes sur la toile dans le monde entier, déstabilisant les plus réceptifs et les conduisant parfois à des comportements suicidaires voire à des suicides réussis (voir les conseils pour éviter ces gestes désespérés).

La campagne intitulée «Stop au harcèlement sur internet» affirme que chacun peut «prévenir et combattre le harcèlement» dans sa vie de tous les jours.
Une pétition en collaboration avec le le Bice (Bureau international catholique de l’enfance) est ouverte à la signature pour toute personne à partir de 13 ans, avec l’engagement de ne pas publier n’importe quoi sur internet qui pourrait avoir des conséquences négatives sur d’autres enfants et adolescents et sera présentée à la session du Comité des droits de l’enfant de l’ONU (CRC) de septembre 2014 sur les enfants et les réseaux sociaux.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!



mercredi 26 mars 2014

Maltraitance des enfants, le reportage-choc pour réveiller les consciences et dénoncer l’immobilisme


L’émission Envoyé Spécial de France 2 vient de diffuser un reportage intitulé «Maltraitance: chronique d’une mort annoncée?».
Celui-ci montre dans toute son horreur inacceptable comment des enfants meurent chaque année en France parce qu’on ne les a pas protégés de leurs bourreaux, des parents ou des beaux-parents en l’occurrence.
A tous les étages nous savons depuis longtemps qu’il y a des défaillances. De la part de la famille, des proches, des voisins, des médecins, des fonctionnaires (police, justice, services sociaux, protection de l’enfance, etc.).
Quand l’un ne veut pas signaler un cas de maltraitance, l’autre refuse de prendre des mesures de protection, sans oublier celui qui ne veut pas voir, celui qui a autre chose à faire et ainsi de suite.
La chaîne des irresponsabilités aboutit à l’irréparable où chacun jure que cela ne se répètera plus.
Pourtant, cela arrive de nouveau, encore et encore.
On ne peut se contenter d’explications parcellaires sur l’incurie des pouvoirs publics dans ce domaine (un nouveau rapport européen montre les carences du système français de protection des enfants) où la France n’a pas l’arsenal nécessaire et le personnel correctement formé pour faire face à ce drame national qu’est la maltraitance des enfants.
C’est une mobilisation générale des Français et de leurs gouvernants qui est nécessaire. Une mobilisation de chaque instant que demande Touche Pas Aux Enfants TOPA[E]!, qui est la raison même de son existence.

Seule la prise de conscience collective sur le durée peut changer les choses.
Comme l’écrit Anne Tursz, pédiatre et épidémiologiste à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), dans un article du Huffington Post, «la maltraitance continue à faire l'objet d'un véritable déni et semble limitée, pour le public et les médias, à une juxtaposition de faits divers tragiques alors qu'elle est dangereuse, pour l'enfant bien sûr, mais aussi pour la société toute entière du fait de ses possibles conséquences à long terme, (suicides, délinquance, conduites addictives, échec scolaire puis difficultés d'insertion sociale et professionnelle ... sans oublier la redoutable transmission transgénérationnelle de la violence). En effet qu'apprend-on à un enfant quand les arguments pédagogiques qu'on emploie sont la supériorité en termes de force physique et de vocabulaire insultant? On le prive de repères moraux et on lui apprend que la violence est une forme de communication tout à fait acceptable, qu'il a toute chance de reproduire une fois devenu adulte. On lui ouvre la voie à toutes les formes de violence, y compris celles dont l'impact est collectif comme le fanatisme, l'abus du pouvoir politique ou le racisme».
Oui, non seulement la société se considèrerait à protéger les enfants efficacement mais, en plus, elle se protègerait elle-même.
Deux raisons d’agir sans attendre pour que cette maltraitance soit une préoccupation de tous les instants.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!



lundi 24 mars 2014

Au moins 3000 enfants meurent chaque année dans l’Union européenne à la suite de blessures intentionnelles


L’organisation European Child Safety Alliance (Alliance européenne pour la sécurité de l’enfant) fondée en 2000 et qui travaille en association avec la Commission de l’Union européenne vient de publier un rapport «What are european countries doing to prevent intentional injury to children?» (Que font les pays européens pour prévenir les blessures intentionnelles aux enfants?) dans lequel il recense 3000 cas par an de blessures intentionnelles causées à des enfants de 0 à 19 ans et ayant entraîné le décès de ceux-ci.
Et l’organisation de préciser que «Les décès dus à des blessures intentionnelles ne représentent que la partie visible de l’iceberg et, même dans ce genre de situations où les données sont les plus poussées, certains éléments laissent penser que les décès dus à de la maltraitance encodés comme homicides infantiles pourraient ne refléter que 20 à 33 % des cas réels».
European Child Safety Alliance indique que «Les blessures intentionnellement infligées aux enfants, qui comprennent la maltraitance, la violence infligée par d’autres enfants et la violence dirigée contre l’enfant lui-même et pouvant aller jusqu’au suicide, ont des impacts négatifs à vie sur les enfants, les familles et la société et nécessitent dès lors de se voir accorder une attention accrue dans les plus brefs délais».
Selon elle, «Au sein de l’UE, le droit des enfants à une vie sûre est entravé par l’incohérence régnant en matière d’adoption et de déploiement de politiques s’appuyant sur des éléments concrets en vue de lutter contre les blessures intentionnellement infligées aux enfants».
Ceci est d’autant moins compréhensible que des «politiques dont l’efficacité a été prouvée en la matière afin de protéger les citoyens les plus vulnérables d’Europe et la société de demain» existent.

Pour Isabelle Durant, vice-présidente du Parlement européen «La violence faite aux enfants doit se voir accorder une attention cruciale et sans cesse renouvelée, plutôt que d’être contemplée en silence».
«Les politiques de lutte contre les blessures intentionnellement infligées aux enfants menées par les États membres manquent de supervision et de suivi», explique de son côté Joanne Vincenten, directrice de la European Child Safety Alliance. «Il est essentiel de savoir si et dans quelle mesure des politiques de prévention sont déployées et d’en connaître l’impact si nous ne voulons pas que cet investissement visant à protéger les enfants soit vain.»

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!


Prendre le parti de l’enfant


Profitant des élections municipalesUnicef France a décidé de lancer une campagne médiatique intitulée «Parti des enfants» pour mobiliser sur les droits des enfants et les conditions de vie de ces derniers, en avançant des propositions sur le cadre de vie, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion, la participation citoyenne, l’éducation et la santé, demandant aux électeurs de les comparer avec ce que proposent les différents candidats avant de glisser leurs bulletins dans l’urne.
Cette campagne qui se déroule essentiellement sur twitter, sur google+ et sur Facebook a également comme but de lever des fonds pour les missions de l’association.
On peut également se connecter à partir de l'adresse internet suivante: www.partidesenfants.fr

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lundi 10 mars 2014

Les enfants dans les guerres sont toujours des victimes et c’est inacceptable

Qu’ils soient tués, déplacés, malades, manquant de nourriture et d’hygiène élémentaire, qu’ils soient recrutés par des armées, des milices ou des bandes armées pour servir de chair à canon ou être obligé de tuer, les enfants sont toujours les victimes des conflits armés.
C’est ce que rappelle l’association Save The Children dans un clip qui a fait le tour de la planète à l’occasion du triste troisième anniversaire du déclenchement de la guerre civile en Syrie où les enfants tués se comptent en milliers.
Dans le même temps, l’association a publié un rapport «A devastating toll / The impact of three years of war on the health of Syria’s children» (Un bilan dévastateur / L’impact de trios ans de guerre sur la santé des enfants syriens).
«La guerre civile en Syrie, explique Save The Children, a eu un impact dévastateur sur les enfants. Au moins 1,2 million d’enfants ont fui le conflit et sont devenus des réfugiés dans les pays voisins pendant que 4,3 millions d’enfants ont besoin d’une assistance humanitaire en Syrie. Les enfants ont été les témoins d’une extrême violence qu’ils ont eux-mêmes expérimenté et plus de 10.000 jeunes vies ont été perdues à cause de cela.»
Le rapport se focalise sur l’absence de soins médicaux de base qui aboutissent à ce que de plus en plus d’enfants souffrent et meurent de maladies qui pourraient être évitées.

C’est ce que rappelle de son côté l’Unicef avec une nouvelle campagne intitulée «Enfants, pas soldats» qui visent à dénoncer le recrutement et l’utilisation d’enfants dans les forces gouvernementales.
«Il existe un consensus entre les États sur le fait qu’aucun enfant ne doit être recruté ou utilisé par les forces gouvernementales lors de conflits, » a déclaré la Représentante spéciale de l’Unicef, Leila Zerrougui en lançant la campagne à New York. «Le moment est venu pour la communauté internationale de s’unir et de tourner la page, une fois pour toutes, sur le recrutement et l'utilisation d'enfants par les forces de sécurité lors de conflits.»
Tous ces enfants, outre qu’ils ne sont pas assez protégés et aidés, ont en commun de ne pas bénéficier de leurs droits basiques. Une situation évidemment inacceptable au XXI° siècle pour tous ceux qui placent les valeurs de l’humanisme universel au premier plan de leurs préoccupations.

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mercredi 5 mars 2014

La moitié du million de nouveaux nés qui meurent chaque année dès leur naissance pourrait être sauvée


Selon l’association Save the children, un million d’enfants meurent chaque année dès le premier jour de leur vie. Mais la moitié d’entre eux pourrait être sauvée s’ils bénéficiaient de soins médicaux basiques.

Dans son rapport Ending newborn deaths ./ Ensuring every baby survives (Mettre fin aux décès des nouveaux nés / S’assurer que chaque bébé survit), l’association livre d’autres statistiques terribles.
Ainsi:
- 2 million est le nombre de nouveaux nés que l’on pourrait sauver chaque année si l’on mettait fin à la mortalité évitable des nouveaux nés;
- 2,9 millions est le nombre de bébés qui meurent après 28 jours d’existence; le nombre de décès dans cette période néonatale est quatre fois supérieur en Afrique qu’en Europe;
- 6,6 millions est le nombre d’enfants qui meurent avant leur cinquième anniversaire de causes le plus souvent évitables; si ce chiffre a été divisé par deux depuis 1990, il n’en reste pas moins que 18.000 enfants meurent chaque jour;
- 1,2 million est le nombre d’enfants mort-nés dont le cœur cesse de battre durant l’accouchement;
- 7,2 millions est le nombre de sages-femmes, d’infirmières et de docteurs qui manquent dans le monde;
- 51% est le pourcentage de naissances en Afrique subsaharienne qui n’ont pas été assistées par une sage femme ou un personnel médical qualifié; ce pourcentage est de 41% dans le Sud-est asiatique;
- 40 millions est le nombre de mères à travers le monde qui chaque année donnent naissance à un enfant sans l’aide d’une sage-femme ou d’un personnel médical qualifié; 2 millions ont donné naissance à un enfant en étant toutes seules;
- 5 dollars de dépenses supplémentaires en matière de santé par personne suffiraient pour prévenir la mort de 147 millions d’enfants, de 5 millions de femmes et 32 millions d’enfants mort-nés et dont le profit en matière économique et sociale serait neuf fois supérieur à la dépense d’ici à 2035.

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samedi 1 mars 2014

Enfants maltraités et en danger: chronique ordinaire de l’ignominie (II)


- Un nouveau trafic d’enfants a été démantelé en Chine, la police annonçant qu’elle avait sauvé 382 nouveaux nés et arrêté plusieurs trafiquants.
Ce trafic consiste à voler des enfants, le plus souvent des garçons, pour les revendre à des couples qui n’en ont pas et ne peuvent en avoir.
Il dure depuis très longtemps mais connaît un boom depuis l’instauration de la politique de l’enfant unique et perdure alors que cette dernière a connu de récents assouplissements.

- Une des informations les plus horribles est venue de Corée du Nord où un ancien gardien de camp de concentration a fait état de la présence d’enfants (certains naissent et grandissent dans les camps) qui sont obligés de travailler dès leurs premières années et qui souffrent de malnutrition.
Il a également narrer qu’un jour des chiens de gardiens ont attaqués des enfants et les ont déchiquetés devant les yeux de leurs maîtres impassibles et que ces enfants ont ensuite été enterrés à la va-vite, certains étaient encore vivants.

- Des associations de défense des enfants ainsi que l’Unicef ont publié un appel pour que cesse les violences contre les enfants en Syrie, déclarant que «près de 5,5 millions d’enfants sont actuellement touchés par ce conflit à l’intérieur de la Syrie et dans les pays voisins. (…) Si l’on ne met pas fin aux atrocités et souffrances continuelles que subissent les enfants et si l’on n’investit pas davantage dans leur éducation et leur protection, on risque de perdre une génération entière en Syrie et dans le reste de la région».

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