«J’ai des droits. J’ai le droit à l’éducation, j’ai le droit de jouer, j’ai le droit de chanter, j’ai le droit de parler, j’ai le droit d’aller au marché, j’ai le droit de m’exprimer.»

Malala Yousufzai

jeudi 30 janvier 2014

La ville doit devenir toujours plus une amie de l’enfant



En France, l’Unicef décerne, chaque année depuis 2003 le titre d’«Amie des enfants» à des collectivités territoriales lors d’une cérémonie qui s’est tenu cette année, fin janvier. Quinze nouvelles villes l’ont ainsi reçu en 2013 ce qui porte le total à 231 avec également la présence de 4 départements.
Si cela reste encore modeste au vu des 36.000 communes qui existent en France, il faut saluer cette initiative qui met en lumière les droits de l’enfant ainsi que l’engagement de ces collectivités qui, comme l’explique l’Unicef, «partagent l’innovation sociale pour faire avancer la cause des enfants et des adolescents sur leurs territoires».
Au-delà d’un titre qui est difficile à apprécier et qui peut profiter à une municipalité en termes de marketing, la focalisation sur une ville aux dimensions de l’enfant est une initiative fondamentale, tant de choses restant à faire dont une réelle prise de conscience des citadins qu’il faut absolument mettre la ville à la portée des enfants dans tous les domaines que ce soit en matière de sécurité mais aussi de culture.
Tout cela nécessite cette volonté de considérer l’enfant comme un citoyen à part entière mais qui a besoin d’une attention particulière.
Comme l’a rappelé Jacques Pélissard, le président des l’Association des maires de France (AMF), «en œuvrant non seulement pour le droit au jeu, au sport, à un environnement sain, à la culture, à l’éducation, à la santé, à la participation et l’écoute des jeunes mais aussi pour lutter contre les disparités et agir en faveur des plus vulnérables, les collectivités amies de l’UNICEF font toutes preuve d’initiatives originales ou d’actions innovantes qui, partagées par l’ensemble du réseau, peuvent faire naître de nouvelles idées et provoquer de réels changements pour les jeunes».


Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!