«J’ai des droits. J’ai le droit à l’éducation, j’ai le droit de jouer, j’ai le droit de chanter, j’ai le droit de parler, j’ai le droit d’aller au marché, j’ai le droit de m’exprimer.»

Malala Yousufzai

jeudi 6 février 2014

Prix des Enfants du Monde 2014: Malala Youfuszai nominée


La jeune fille pakistanaise, Malala Yousafzai, dont le combat est de lutter contre l’obscurantisme envers les jeunes filles, a été nominée pour le Prix des Enfants du Monde 2014 en compagnie de deux autres finalistes, John Wood et Indira Ranamagar, qui consacrent leur vie également à la cause des enfants.
Le Prix des Enfants du Monde est initiée par une fondation suédoise.
Pour ses initiateurs, il s’agit d’«un programme de formation pour tous les enfants» dont le but est «l’avènement d’un monde plus humain, où les droits de l’enfant sont respectés par tous».
Ses principaux sponsors sont la reine Silvia de Suède, le réseau EPCAT – dont la mission est de mettre fin à l’exploitation sexuelles des enfants dans le monde entier – et le loto suédois. On y trouve également des sociétés comme Microsoft ou Body Shop.
Parmi les parrains du prix on trouve Nelson Mandela (décédé le 5 décembre dernier) et Aung San Suu Kyi.

Chaque année depuis l’an 2000, le jury des enfants sélectionne «trois Héros des Droits de l’Enfant».
Ensuite, à travers le monde «des millions d’enfants (qui) ont appris ce que sont les droits de l’enfant et la démocratie (…) élisent leur Héros des Droits de l’Enfant».
Les organisateurs indiquent que la plus grande participation a été de 7,1 millions d’enfants.
La nomination de Malala par le jury de sélection a été expliquée par une de ses membres, Liv Kjellberg, 15 ans, parce qu’«Elle est elle-même une enfant et se bat pour le droit des filles à l'éducation au Pakistan, et aussi dans le monde».
Rappelons que Malala Yousafzai, 16 ans, a reçu le «International Children’s Peace Prize» en 2013 décerné par la fondation néerlandaise KidsRights
Elle a également été nominée en 2013 pour le Prix Nobel de la Paix et a reçu à Strasbourg le Prix Sakharov pour les Droits de l'Homme.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!

6 février, journée internationale pour faire cesser l’excision des petites filles


Ce 6 février est une journée internationale, initiée par les Nations Unies, «de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines».
Dans ce cadre, on pense bien entendu et avant tout à l’excision, cette pratique barbare dont sont victimes les petites filles.
Selon l’ONU, «il est effrayant de constater à quel point le problème est répandu. Il est difficile d’obtenir des statistiques exactes, mais d’après les estimations, plus de 125 millions de filles et de femmes vivant aujourd’hui dans 29 pays d’Afrique et du Moyen-Orient, là où les mutilations génitales féminines sont particulièrement fréquentes et où il existe des données, auraient été excisées. Si la tendance se maintient, dans le monde entier, quelque 86 millions de jeunes filles risquent de subir cette pratique, sous une forme ou une autre, d’ici à 2030. L’Amérique du Nord, l’Asie, l’Europe et les autres régions ne sont pas épargnées; elles doivent également faire preuve de vigilance».
En France, certaines estimations font état de 60.000 femmes excisées depuis le début des années 1980.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!