«J’ai des droits. J’ai le droit à l’éducation, j’ai le droit de jouer, j’ai le droit de chanter, j’ai le droit de parler, j’ai le droit d’aller au marché, j’ai le droit de m’exprimer.»

Malala Yousufzai

jeudi 23 janvier 2014

Le combat pour l’enfance est aussi le combat de la civilisation contre la barbarie

Des enfants enlevés en Chine aux enfants assassinés en Centrafrique ou en Syrie en passant par les enfants-esclaves en Inde et les enfants abusés ou maltraités dans les pays occidentaux comme ces enfants handicapés en France (voir le documentaire diffusé le 19 janvier dernier sur M6), on a peine à concevoir, comme certains ne cessent de l’affirmer, qu’il y a un enfant-roi en ce XXI° siècle…
Ces millions d’enfants victimes, on ne peut les oublier.
Partout, autour de nous, il y a des combats à mener pour les enfants.
Des combats qui ont aussi pour enjeu la dignité dans nos sociétés.
Car, comme l’écrivait le philosophe chinois Meng Zi (ou Mencius), «Si un homme aperçoit soudain un enfant sur le point de tomber dans un puits, quel qu’il soit il éprouvera au cœur une pénible frayeur; et cela non pas parce que l’enfant serait de ses relations, ni parce qu’il se voudrait faire une réputation dans son entourage, ni parce qu’il trouverait odieux les cris de l’enfant. Il est clair par là que celui qui n’a pas le cœur sensible n’est pas un homme, que celui qui n’a pas le cœur délicat n’est pas un homme, que celui qui n’a pas au cœur le sentiment de ce qu’il faut et de ce qu’il ne faut pas n’est pas un homme. La sensibilité du cœur, elle est au principe de la vertu d’humanité; la délicatesse du cœur, elle est au principe du sens du devoir; l’effacement consenti par le cœur, il est au principe du sens des rites; le sentiment de cœur de ce qu’il faut et de ce qu’il ne faut pas, il est au principe de l’intuition morale.»

Oui, le combat pour l’enfance est aussi le combat de la civilisation contre la barbarie.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!