«J’ai des droits. J’ai le droit à l’éducation, j’ai le droit de jouer, j’ai le droit de chanter, j’ai le droit de parler, j’ai le droit d’aller au marché, j’ai le droit de m’exprimer.»

Malala Yousufzai

dimanche 20 avril 2014

L’association pédophile Martijn enfin interdite au Pays Bas


C’est une victoire pour les défenseurs des droits de l’enfant et pour leur protection face aux prédateurs sexuels: l’association néerlandaise Martijn qui milite depuis des années pour des rapports sexuels entre adultes et enfants a été interdite par la Cour suprême des Pays Bas après une longue procédure et des rebondissements (une Cour d’appel avait cassé une première interdiction d’un tribunal de première instance au nom de la liberté d’expression).
Pour les juges, l’existence de Martijn n’était plus tolérable et, surtout, que l’intégrité de l’enfant était plus importante que le principe de la liberté d’expression derrière lequel se cachait l’association pédophile afin de justifier ses déclarations et ses agissements.
Selon la Cour suprême, «L’association banalise les dangers des contacts sexuels avec de jeunes enfants» et «il est nécessaire d’interdire et dissoudre l’association au nom de la protection de la santé, des droits et des libertés des enfants».
A noter qu’à propos d’apologie de la pédophilie, la plus vieille association de ce genre, Nambla, existe encore aux Etats-Unis malgré le regard extrêmement hostile que la société américain porte sur la pédophilie.
Il est bon de rappeler que c’est également derrière le principe de la liberté d’expression – qui permet a de nombreuses associations nazies d’avoir pignon sur rue – que se retranche Nambla pour exister, un principe sacro-saint aux Etats-Unis.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!


vendredi 11 avril 2014

Défenseur des droits: il faut plus d’efficacité dans la défense des droits de l’enfant


Les dernières recommandations et interpellations en matière des droits de l’enfant de Dominique Baudis, le Défenseur des droits avant son décès le 10 avril, ont été de demander aux pouvoirs publics une plus grande cohérence et efficacité dans les procédures qui permettent de protéger les enfants face aux maltraitances ainsi que de s’enquérir où en était la ratification par la France du troisième protocole additionnel à la Convention internationale des droits de l’enfant qui permet aux enfants un accès reconnu à la justice pour faire valoir leurs droits.
En ce qui concerne le dernier point, le Président de la république a indiqué que cette ratification serait faite bientôt sans donner de date précise, malheureusement.

Concernant le premier point, Dominique Baudis recommandait, suite à une affaire qui avait montré quelques dysfonctionnements dans la prise en charge de deux enfants de 12 et 9 ans en danger qui avaient dû eux-mêmes se rendre dans un commissariat pour dénoncer les maltraitances qu’ils subissaient alors même qu’ils étaient suivis par les services de l’Etat, «de rendre plus fréquentes les visites à domicile, mais également de détailler les comptes rendus transmis au magistrat sur les interventions et actions éducatives menées».
Il insistait également «sur la nécessité d’appréhender la situation familiale dans sa globalité et d’intégrer les innovations de la loi de 2007 sur la protection de l’enfance et notamment le concept de projet pour l’enfant dans les projets de service concernés».
En outre, il rappelait «la nécessité de respecter les protocoles mis en place quant au circuit de transmissions des informations préoccupantes pour les situations bénéficiant déjà d’un suivi».
Enfin, «de façon plus générale quant au projet de placement», il encourageait «les professionnels intervenant auprès des familles à préciser la répartition de leurs missions au fur et à mesure de l’évolution de la situation».

Par ailleurs, il venait de s’autosaisir de l’affaire des enfants de La Courneuve reclus dans un appartement depuis leurs naissances respectives afin de déterminer s’il y avait eu des dysfonctionnements au niveau administratif.
Peu de temps auparavant, il s’était inquiété des dérives commerciales des sites proposant la GPA (gestation pour autrui) et la PMA (procréation médicalement assistée) ainsi que des problèmes de santé publique sans oublier que la GPA est toujours interdite en France.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!

lundi 7 avril 2014

Grande Bretagne: bientôt une loi pour punir la violence affective des parents


Le gouvernement britannique a annoncé qu’une loi va bientôt être discutée afin de punir les violences affectives sur les enfants de la part de leurs parents.
Depuis plusieurs années, l’association Action for Children demande que l’on protège les enfants contre cette forme de violence qui n’est pas pris en compte dans la législation de protection de l’enfance qui date de 1933.
Selon le ministère de l’Education, un million d’enfants seraient concernés dans le pays.
Pour le ministère de la Justice, «La protection de l'enfance est primordiale pour le gouvernement. La violence faite aux plus jeunes est un crime odieux qui doit être puni. Chaque enfant a le droit de grandir dans un environnement sûr et nous sommes en train d'étudier comment la loi peut encadrer cela».
Il s’agit évidemment de condamner des comportements extrêmes comme les fortes négligences affectives et les punitions dégradantes envers les enfants, la transformation de ceux-ci en souffre-douleurs ainsi que toutes les humiliations délibérées.

Selon l’association Action for Children, «C'est un immense pas en avant pour des milliers d'enfants. (…) (Il y a) des enfants qui sont le bouc-émissaire de leur famille, moqués en permanence et qui ne reçoivent aucune marque d'affection. Ces comportements ont des effets destructeurs sur les enfants. Ils peuvent avoir des problèmes psychologiques toute leur vie et dans certains cas finissent par se suicider».
Quant au député Robert Buckland qui est un partisan de cette future loi, il estime que «Nos lois n'ont jamais pris en compte toutes les différentes formes de souffrances psychologiques dont peuvent être victimes les enfants de la part de leurs parents ou de leurs proches. La triste réalité est que jusqu'à présent la méchante belle-mère a toujours échappé à une condamnation», faisant référence au nom de ce projet de loi  «Cinderella law» (la loi Cendrillon).
Les parents jugés coupables de telles violences pourraient être passibles de dix ans de prison.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!



mardi 1 avril 2014

Mettre fin à la violence envers les enfants: un appel mondial à rendre l’invisible visible


 Une résolution intitulée «Mettre fin à la violence contre les enfants: un appel global pour rendre visible l’invisible», coparrainée par 90 états, a été adoptée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
Elle «demande instamment aux États de protéger les enfants de toutes les formes de violence ou d’abus dans tous les cadres, d’accorder la priorité à la prévention et de sensibiliser aux conséquences néfastes de la violence envers les enfants, ainsi que de s’employer à changer les attitudes qui tolèrent ou banalisent toute forme de violence envers les enfants».
Cette initiative veut relayer sur le plan institutionnel la campagne de l’Unicef lancée en 2013 et qui faisait dire alors à Doria Merabtine, chargée de la protection de l’enfance à l’Unicef, qu’«Il faut rendre visible ce qu’on ne voit pas ou ce qu’on ne veut pas voir mais aussi et surtout ce qu’on voit mais qu’on ne signale pas».

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!