«J’ai des droits. J’ai le droit à l’éducation, j’ai le droit de jouer, j’ai le droit de chanter, j’ai le droit de parler, j’ai le droit d’aller au marché, j’ai le droit de m’exprimer.»

Malala Yousufzai

lundi 7 avril 2014

Grande Bretagne: bientôt une loi pour punir la violence affective des parents


Le gouvernement britannique a annoncé qu’une loi va bientôt être discutée afin de punir les violences affectives sur les enfants de la part de leurs parents.
Depuis plusieurs années, l’association Action for Children demande que l’on protège les enfants contre cette forme de violence qui n’est pas pris en compte dans la législation de protection de l’enfance qui date de 1933.
Selon le ministère de l’Education, un million d’enfants seraient concernés dans le pays.
Pour le ministère de la Justice, «La protection de l'enfance est primordiale pour le gouvernement. La violence faite aux plus jeunes est un crime odieux qui doit être puni. Chaque enfant a le droit de grandir dans un environnement sûr et nous sommes en train d'étudier comment la loi peut encadrer cela».
Il s’agit évidemment de condamner des comportements extrêmes comme les fortes négligences affectives et les punitions dégradantes envers les enfants, la transformation de ceux-ci en souffre-douleurs ainsi que toutes les humiliations délibérées.

Selon l’association Action for Children, «C'est un immense pas en avant pour des milliers d'enfants. (…) (Il y a) des enfants qui sont le bouc-émissaire de leur famille, moqués en permanence et qui ne reçoivent aucune marque d'affection. Ces comportements ont des effets destructeurs sur les enfants. Ils peuvent avoir des problèmes psychologiques toute leur vie et dans certains cas finissent par se suicider».
Quant au député Robert Buckland qui est un partisan de cette future loi, il estime que «Nos lois n'ont jamais pris en compte toutes les différentes formes de souffrances psychologiques dont peuvent être victimes les enfants de la part de leurs parents ou de leurs proches. La triste réalité est que jusqu'à présent la méchante belle-mère a toujours échappé à une condamnation», faisant référence au nom de ce projet de loi  «Cinderella law» (la loi Cendrillon).
Les parents jugés coupables de telles violences pourraient être passibles de dix ans de prison.

Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!



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