«J’ai des droits. J’ai le droit à l’éducation, j’ai le droit de jouer, j’ai le droit de chanter, j’ai le droit de parler, j’ai le droit d’aller au marché, j’ai le droit de m’exprimer.»

Malala Yousufzai

mardi 7 janvier 2014

La cause des enfants, une mobilisation citoyenne de tous les instants

Peu de personnes répondraient aujourd’hui qu’il est acceptable que des enfants soient maltraités, martyrisés, agressés, violés ou tués.
Nos sociétés ont, de ce point de vue, avancé.
Tant mieux.
Cependant, les mots ne suffisent pas (même si signifier les choses est important), il faut des actes.
Et, dans le cas qui nous intéresse, cela passe évidemment par la prévention et la répression mise en place par l’appareil étatique (ainsi que de la coopération internationale).
Surtout, cela passe aussi par une mobilisation citoyenne de tous les instants.
Quand nous disons cela, nous affirmons que ce n’est pas suffisant de s’indigner quand des actes répréhensibles sont commis contre les enfants puis en oubliant, ce n’est pas suffisant de marquer sa sympathie lors de campagnes contre les violences faites aux enfants puis en oubliant, ce n’est pas suffisant de donner simplement de l’argent aux associations qui luttent contre les comportements criminels envers les enfants puis en oubliant.
Non, il faut que tous nous soyons constamment imprégnés de cette nécessité de rendre la société accueillante pour les enfants, il faut constamment que nous soyons capables de nous mobiliser pour dire qu’un enfant maltraité est une ignominie, il faut que nous soyons constamment éveillés.
Evidemment, cela ne veut pas dire que nous devions consacrer tout notre temps à cette lutte contre les violences faites aux enfants.
Ce n’est pas possible et pas nécessaire, d’ailleurs.
Ce qu’il faut, c’est que nous répétions sans cesse, collectivement, qu’une société ne peut se regarder dans le miroir que si elle est respectueuse pour les enfants.
Cela passe par la vigilance afin que la sécurité des enfants soient assurées; cela passe par le rappel à nos dirigeants par des pétitions et des manifestations que nous les tenons comptables de cette sécurité dans leurs responsabilités publiques; cela passe par la participation aux campagnes d’information et de dénonciation sur les violences faites aux enfants.
Avec les nouvelles technologies de l’information à notre rescousse cela prend beaucoup moins de temps que l’on croit.
En revanche, cette mobilisation possède une force, une puissance sans pareilles.
Alors, à force, cette pression citoyenne fera reculer l’indignité subie par les enfants et nous-mêmes, nous serons enfin ces vigies indispensables pour que celle-ci ne puisse se produire parce qu’éveillées.
La cause des enfants ne peut être celle d’une campagne si bien faite soit-elle (voir la campagne d’Innocence en danger) ou d’une année spéciale si remplie soit-elle (voir la demande en ce sens de Valérie Trierweiler), elle doit être une cause mondiale de tous et de tous les jours.


Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!