«J’ai des droits. J’ai le droit à l’éducation, j’ai le droit de jouer, j’ai le droit de chanter, j’ai le droit de parler, j’ai le droit d’aller au marché, j’ai le droit de m’exprimer.»

Malala Yousufzai

mardi 28 janvier 2014

Pour une vraie politique de l’enfance en France


Protéger les enfants c’est aussi leur offrir les meilleures conditions possibles pour vivre et grandir ainsi qu’un véritable avenir.
Pour cela, la société française doit se mobiliser et donc, les pouvoirs publics qui, comme l’a rappelé le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies, n’ont pas ni plan, ni même stratégie nationale globale pour les enfants et ce depuis des années.
C’est dans ce cadre que 88 associations ont lancé un appel ce mardi 28 janvier dans lequel elles demandent par le biais du collectif Construire Ensemble la Politique de l’Enfance (CEPE) la mise en place d’une politique pour l’enfance en France.
Pour ce faire, elles demandent la création d’un Conseil national de l’enfance et d’une instance interministérielle de l’enfance.
L’appel estime que «pour qu’advienne un grand et vrai projet, digne de l’enfance, celle-ci doit bénéficier d’une politique qui:
- reconnaît chaque enfant comme une personne unique, dont le développement est singulier, titulaire des mêmes droits que tout être humain, mais qui nécessite une écoute et une attention particulières au titre de ses possibilités propres et spécifiques;
- prend en compte ses besoins en termes d’accueil, de santé et développement, d’éducation, de culture, de loisirs, de repos, d’émancipation et de bien-être, au sein de sa famille et dans les institutions et services qui y contribuent ;
- lui offre des conditions de vie dignes et épanouissantes, dès la naissance, et ce jusqu’à l’entrée dans l’âge adulte ;
- fait une large place à la prévention des difficultés et des souffrances de l’enfant, aussi précocement que possible avant leur éventuel cumul, tout en respectant la singularité, la variabilité et la liberté du développement de chaque enfant et des processus de parentalité; une prévention prévenante, humaniste et éthique, qui évite les dommages occasionnés à la personne en prenant soin de sa dignité et en soutenant sa capacité à reprendre confiance en elle-même et en la société;
- garantit un accès pour chaque enfant et pour tous les enfants aux mêmes droits fondamentaux et indivisibles reconnus par la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, qu’il s’agisse des droits sociaux, économiques et culturels ou des droits civils et politiques».
Et il ne peut y avoir des droits effectifs de l’enfant que par une démarche humaniste qui nécessite la mise en place de politiques ayant un sens et un objectif communs.


Touche Pas Aux Enfants – TOPA[E]!